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SVASVA
Inscrit le: 31 Mai 2017 Messages: 31
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 624 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Fév 06, 2019 10:58 pm Sujet du message: |
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L'OnP a posté des vidéos du Goecke sur Youtube.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 23992
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Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013 Messages: 815
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Posté le: Jeu Fév 07, 2019 2:23 pm Sujet du message: |
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Après la Première le 5 février, je suis un peu du même avis que Mister Noisette... Monopoliser 3 Etoiles et 4 Premiers Danseurs pour un truc tout sombre qui ressemble beaucoup à du Crystal Pite (sans en avoir le génie...), bof...
M. Ganio a cependant fait un solo très magnétique, et tous les danseurs se donnaient à fond, mais l'œuvre en elle-même.... bofff...
J'ai beaucoup aimé la relecture du Faune et le Lidberg (même s'il y avait du lyrique associé...) Lydie Vareilhes a piqué le fiancé d'Aurélia Bellet (Aurélien Houette) et c'était bien ! Mais Lydie est toujours superbe !
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SVASVA
Inscrit le: 31 Mai 2017 Messages: 31
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Posté le: Jeu Fév 07, 2019 4:51 pm Sujet du message: |
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A l’Opéra Garnier, une meute de chiens lunatiques
par Thomas Hahn
"Pour la première fois, le chorégraphe allemand Marco Goecke crée une pièce à Paris. Nocturne et lunaire, « Dogs Sleep » est un choc esthétique et physique pour le Ballet de l’Opéra de Paris, un électrochoc qui illumine une soirée en trois parties qui n’aurait affiché que peu d’éclat sans la révolution gestuelle venue d’outre-Rhin."
https://www.artistikrezo.com/spectacle/a-lopera-garnier-une-meute-de-chiens-lunatiques.html
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SVASVA
Inscrit le: 31 Mai 2017 Messages: 31
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vincentledanseur
Inscrit le: 01 Fév 2018 Messages: 29 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Fév 08, 2019 10:13 am Sujet du message: |
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J’ai toujours été effaré de l’impolitesse du public de l’opéra. On pourrait penser qu’en ce lieu prestigieux, où le public cherche à s’élever, cherche à se sublimer, une certaine élégance, une certaine retenue serait partagée par tous. Mais hier soir ; le 07 février, nous voilà revenu au temps des théâtres du XVIII, des tavernes de bas étage.
A cette personne qui a hué Faun de Cherkaoui, puis Dogs Sleep de Lidberg, sachez qu’un tel comportement discrédite votre pensée, toute justifiée soit elle. Vous avez le droit de ne pas apprécier ce que l’Opéra vient de vous proposer. Quand bien même vos critiques seraient justifiées, argumentées, Vous êtes pourtant devenu inaudible. Il existe d’autres moyens d’exprimer sa désapprobation, surtout à l’heure des réseaux sociaux. Parlez-en autour de vous, écrivez un article, un tweet… Vous vous déshonorez, et vous déshonorez l’opéra.
Ainsi, vous huez Faun de Cherkaoui. C’est bien dommage, c’était de loin le meilleur moment de la soirée. Je n’ose imaginer votre consternation en voyant les deux pièces suivantes. Il y a dans cette pièce une recherche d’ondulation, de délié, de Marc Moreau incarne très bien le lutin espiègle, truculent, espiègle. Ce génie de la forêt, tout en malice, nous montre sa force musculaire, tout en cherchant à créer une onde avec son corps. Puis c’est la rencontre avec la vespérale Juliette Hilaire, nimbée de mystère, nimbée d’orientalisme. Les corps s’emmêlent, s’entremêlent, se dévoilent. Rien de classique ici, beaucoup de déhanchés, d’en-dedans. Le charme opère. La pièce est courte, et tant mieux. Elle ne saurait durer plus.
La création de Goecke, Dogs Sleep, est quant à elle à l’image de sa mise en scène : un écran de fumée. Le langage chorégraphique est peut-être génial…il faudrait pour cela le voir. Plongés dans le noir, derrière un rideau translucide, enveloppés de fumée, les danseurs étaient-ils sur scène ? Je ne sais. Impossible de voir le travail des jambes, qui semble quasiment inexistant de toute façon. Pour le haut du corps, les mouvements sont très saccadés, arrêtés. Aucune liaison, aucune souplesse. Le mouvement est rude. Mon ennui également. La musique ne me transporte pas. Je me dis que les astuces de mise en scène sont des gadgets présents pour faire oublier la vacuité de ce rêve de chien. Un canapé vient sur scène. Pourquoi pas. Mais quand je me rends compte qu’on l’a apporté, uniquement pour le retirer de la scène quelques minutes plus tard, englouti par la fumée… Cette œuvre rejoindra le panthéon des pièces à oublier.
Enfin, les Noces de Lidberg clôturent la soirée. Des couples qui se font et se défont. Des portés travaillés. Des courses entremêlées. Rien de bien nouveau. La danse et la musique ne font pas corps. Comme si le chorégraphe avait créé la pièce sans écouter la pièce de Stravinsky. Les Noces de Stravinsky, écrites en 1923, sont étonnamment modernes, piquantes, accentuées. Autant de qualificatifs qui ne correspondent en rien au ballet que j’ai vu hier soir.
Vivement le retour du Lac.
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SVASVA
Inscrit le: 31 Mai 2017 Messages: 31
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 23992
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Posté le: Ven Fév 08, 2019 1:30 pm Sujet du message: |
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A partir du moment où ils ont payé leur billet, et s'il ne s'agit pas d'une séance de répétition mais du "produit fini", cela ne me choque pas que des spectateurs manifestent leur mécontentement. On est devenus bien trop consensuels, s'il y a des opinions tranchées, cela signifie au moins que l’œuvre présentée n'a pas laissé le public indifférent. |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 18330
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Posté le: Dim Fév 10, 2019 8:28 am Sujet du message: |
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Complètement d'accord avec haydn sur cette histoire de sifflets et sur la liberté totale du spectateur - dans les limites d'un certain savoir-vivre (les portables allumés pendant le spectacle ou les mangeurs de chips, on en parle?). Si l'Opéra est un temple (d'un drôle de genre), il me semble qu'il en a vu bien d'autres... Du reste, on est ici loin de la "cabale" - phénomène plus fréquent dans le monde lyrique.
D'un autre côté, il y a, régulièrement, des spectateurs qui voudraient bannir les applaudissements (mon dieu, quelle horreur, quelle vulgarité, applaudir des fouettés et autres "trucs" de cirque!...). 
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