Balanchine/Teshigawara/Bausch ONP Garnier 25/10-16/11/2017

[haydn]

Il ne reste plus qu'à espérer qu'il soit remis pour Don Quichotte, sinon, je sens que Karl Paquette va être très sollicité...

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[tuano]

Personnellement, j'ai été un peu déçu par Alice Renavand en Elue. C'est la première fois que je vois une danseuse d'allure non fragile dans ce ballet. J'ai trouvé qu'elle semblait surjouer l'épuisement dans la scène finale plutôt que de la vivre de l'intérieur.

[haydn]

L'Opéra de Paris annonce que la représentation de Balanchine / Teshigawara / Bausch prévue ce soir (7 novembre 2017) est annulée. On ne sait pas si c'est pour fêter le centenaire de la Révolution russe.

https://www.operadeparis.fr/message-aux-spectateurs-balanchine-teshigawara-bausch

Message aux spectateurs de la représentation de Balanchine/Teshigawara/Bausch de ce mardi 7 novembre 2017 à 19h30 au Palais Garnier

En raison d’un préavis de grève d’une organisation syndicale concernant une catégorie de salariés, la représentation de Balanchine/Teshigawara/Bausch de ce mardi 7 novembre 2017 à 19h30 au Palais Garnier est annulée.

La Direction de l’Opéra national de Paris présente ses excuses aux spectateurs, et leur propose le remboursement des places :

aux caisses du Palais Garnier, uniquement ce mardi 7 novembre, de 17h à 20h ;
par correspondance, dans un délai d’un mois environ, après réception du (des) billet(s), des coordonnées personnelles, d’un numéro de carte bancaire Visa, MasterCard, American Express avec date d’expiration ou d’un relevé d’identité bancaire (I.B.A.N avec code B.I.C).
Ces éléments sont à déposer auprès du personnel du Contrôle et de l’Accueil dans une enveloppe mise à disposition, ou sont à faire parvenir avant le 7 février 2018 à l’adresse ci-dessous :
Opéra national de Paris - Service des Relations avec le Public
SC B/T/B 7/11 - 120 rue de Lyon - 75576 Paris Cedex 12
Ou par courriel à : REGIERP@operadeparis.fr

Cas particuliers

Les spectateurs de l’AROP sont invités à contacter directement l’AROP au 01 58 18 35 35.
Les salariés ayant acheté leur(s) billet(s) auprès de leur Comité d’entreprise doivent s’adresser directement à leur représentant. Les responsables de Comités d’entreprise, d’associations, de groupes doivent s’adresser au Service Groupes de l’Opéra au 01 40 01 80 54 du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 17h.
Les spectateurs ayant acheté leur billet chez un distributeur (FNAC, agences de billetterie) se font rembourser directement par le distributeur.
Les spectateurs invités par un partenaire de l’Opéra national de Paris s’adressent directement à ce partenaire.

Renseignements complémentaires au 01 73 60 23 23, le mardi 7 novembre jusqu’à 19h, puis du lundi au samedi de 9h à 19h, ou sur operadeparis.fr.

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[Delph']

Merci Haydn! Connaît-on la revendication de cette grève ?

[haydn]

Je n'ai pas vu passer le préavis sinon je l'aurais signalé à l'avance mais il y avait hier une journée nationale d'action contre la politique du gouvernement et je suppose que comme il n'y avait pas de représentation, la grève à l'ONP a été déplacée d'un jour. Je ne pense pas - mais encore une fois ce ne sont que des suppositions - qu'il se soit agit de revendications spécifiques à l'Opéra.

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[eloisa]

Question bête qui ne me concerne pas ce jour, mais si on achète son billet sur le site de revente officiel de l'opera, comment est-on remboursé?

[cymbales]

[haydn]

Visiblement, l'Opéra n'a pas choisi de rendre le remboursement des billets aussi simple que possible (ne laisser qu'un délai de 3 heures au guichet le jour même, c'est un peu limite, et je n'aurais pas voulu être à la place des caissiers qui ont dû se prendre seuls la mauvaise humeur des spectateurs).

La procédure retenue semble toutefois indiquer que c'est la personne physiquement en possession des billets qui doit se faire rembourser, dans ce cas, l'acheteur. S'il a acquis le billet sur Boursopera, on peut néanmoins se demander ce qu'il adviendra de la commission qu'il aurait payé à la plateforme de revente...

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[Florestiano]

[haydn]

D'un point de vue strictement juridique vous avez sans doute raison Florestiano... On pourrait d'ailleurs aller plus loin même, car s'il s'agit d'un mouvement de grève national (et non spécifiquement circonscrit à l'établissement), l'Opéra de Paris pourrait invoquer la force majeure et refuser, de manière parfaitement légale, de rembourser les billets. Mais les dégâts, en termes d'image, seraient tels que le sauvetage d'une recette - au détriment des spectateurs - entrainerait par la suite des pertes bien plus graves encore.

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[Joelle]

Je confirme qu'une amie qui avait acquis ses billets via la Bourse pour la représentation d'hier, est allée se faire rembourser directement aux caisses, et que bien sûr le remboursement s'est fait sur la base de la valeur faciale du billet, Bourse Opéra gardant le bénéfice des petits frais prélevés lors de l'achat.

[haydn]

Apparemment la grève a été initiée par le personnel de la régie de la danse - indépendamment des organisations syndicales habituelles - et suivie par solidarité par les danseurs - ou au moins une partie significative des danseurs - qui devaient se produire hier soir. Ce qui explique que l'annonce de l'annulation ait été faite aussi tardivement et que le préavis ne figurait pas sur les sites web des différents syndicats représentés à l'Opéra de Paris.

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[Florestiano]

Mon propos n'était pas tant juridique qu'économique (ou logique) : il est tout à fait normal qu'un intermédiaire dans une chaîne de valeur ne porte pas lui-même le risque lié à la dégradation de la valeur des biens / services dont il facilite la circulation. La rémunération de son service, c'est la commission ; le devenir du bien / service sous-jacent n'a pas à dégrader automatiquement sa rémunération

Mais du coup, effet d'aubaine :

[Joelle]

[Skywie]

Pour répondre à Haydn qui souhaitait avoir le point de vue de ceux qui découvraient le Sacre du printemps.

Je suis allée à la matinée de dimanche, un genre de spectacle plutôt inhabituel pour moi, ayant une très nette préférence pour les ballets narratifs et surtout classiques.

Je découvrais donc Agon pleine d’espoir, on m’avait dit que c’était un ballet magnifique et j’avais en plus une distribution qui me plaisait beaucoup.
J’ai été très déstabilisée par la musique d’Agon, je n’ai pas accroché et j'ai eu beaucoup de mal à en saisir le sens (aussi bien pour la musique que pour la danse). Peut-être faut-il le voir plusieurs fois pour mieux l’apprécier.
Une impression mitigée en sortant de ce premier ballet, il y avait des passages jolis, mais d’autres bizarres, qui m’ont laissée très perplexe.

Vient Grand miroir, là … je suis complètement perdue …. Qu’est-ce que je fais là, pourquoi est-ce que je perds mon temps et mon argent pour venir ici ? Est-ce vraiment de la danse ? J’avais de la peine pour ces danseurs qui mettaient tellement d’énergie pour cette pièce à laquelle je n’ai vraiment rien compris.
Je n’en attendais pas grand-chose, vu ce que j’avais lu dessus sur ce forum, mais je me réjouissais au moins de revoir Héloïse Bourdon…. Hélas sa présence trop rare n’a pas suffi à me sauver de l’ennui.

Vient avec soulagement le 2ème entracte, ce qui me laisse le temps de lire dans le programme les explications sur le Sacre. Et l’amusement de voir les techniciens installer la terre, la tamiser et saluer le public. (j’ai préféré leurs balais au ballet précédent, c’est triste quand même)

Commence enfin le Sacre, je ressens une certaine appréhension vu la déception essuyée par les 2 premières parties. Et si je ne ressentais rien ?
J’ai été complètement absorbée, du début à la fin, dans le programme, il était écrit que les danseurs vivaient l’histoire, ne la racontaient pas. C’est ce que j’ai ressenti. Léonore Baulac semblait tétanisée, je me demandais quelle était la part de « chorégraphie » et la part « d’interprétation ». À sa chute finale, lorsque le rideau se baisse, ma première pensée a été « déjà ? »

Le public a tout de suite applaudi très chaleureusement et lancé des bravos, mais j’étais encore sous le choc et avais besoin d’un peu de recul et de reprendre mon souffle !
J’ai trouvé les ensembles magnifiques, l’engagement des danseurs extraordinaire, le tout très bien porté par la musique.
Ici plus le temps de se poser des questions, un vague regret de ne pas pouvoir tout voir en même temps. il va falloir revenir.

Mes regrets ressentis à l’issue de Grand miroir ont vite été balayés par ce Sacre. Si c’était à refaire j’y reviendrai.