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Nouvelles du Ballet du Capitole de Toulouse
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JMJ



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MessagePosté le: Lun Mai 22, 2017 7:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il devrait y avoir moins de nouveaux danseurs que les années précédentes.
Et les postes de Premiers solistes sont à présent pourvus.
Il faut remplacer Mlle de Froberville et Ramiro Samon comme solistes. Mais là aussi des promotions internes sont possibles.


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Delly



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MessagePosté le: Mer Mai 24, 2017 5:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
Pour le corps de ballet, c'est un peu normal, comme il n'y a pas d'école véritablement rattachée à la compagnie (pareil pour Bordeaux, qui pour le gros de la troupe, se "fournit" principalement à l'école de l'Opéra de Paris).


IL y a un CRR à Toulouse (à Bordeaux aussi je crois) : aucun des élèves sortant n'a le niveau pour entrer dans la compagnie?


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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Lun Juin 19, 2017 11:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Kader Belarbi, directeur du Ballet du Capitole, se voit décerner le prix de la « Meilleure personnalité chorégraphique de l'année » 2017 de l'Association Professionnelle de la Critique de Théâtre, Musique et Danse. La récompense, qu'il partage avec Crystal Pite, lui sera remise lors d'une cérémonie officielle ce soir (19/06/2017) au Théâtre de Chaillot.




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JMJ



Inscrit le: 16 Mai 2009
Messages: 675

MessagePosté le: Mar Juin 20, 2017 6:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voici une présentation en vidéo du prochain spectacle du ballet du capitole, avec Angelin Preljocaj.
https://www.youtube.com/watch?v=Mgfg7WAng2M


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sophia



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Messages: 22086

MessagePosté le: Mer Juin 28, 2017 11:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

Du 2 au 7 juillet 2017, le Ballet du Capitole présente le dernier spectacle de sa saison, avec une double affiche Fokine / Preljocaj, qui sera marquée par l'entrée au répertoire de MC 14/22 (Ceci est mon corps), que les habitués de l'Opéra de Paris connaissent bien.




    FOKINE / PRELJOCAJ

    Chopiniana


    Musique : Frédéric Chopin (orchestrée par Alexandre Glazounov et Maurice Keller)
    Chorégraphie et livret : Michel Fokine
    Costumes : Alexandre Benois
    Lumières : Patrick Méeüs

    MC 14/22 (Ceci est mon corps) - ENTRÉE AU RÉPERTOIRE

    Céation sonore : Tedd Zahmal
    Chorégraphie : Angelin Preljocaj
    Costumes : Daniel Jasiak
    Lumières : Patrick Riou

    Ballet du Capitole
    INFORMATIONS PRATIQUES
    Halle aux grains
    2 juillet à 15h / 4, 5, 6 et 7 juillet à 20h
    Répétition générale : samedi 1er juillet à 20h
    Durée : 1h45 - Tarifs : de 7 € à 45 €
    Réservations : www.theatreducapitole.fr / +33 (0)5 61 63 13 13 / www.fnac.com


    Ce dernier programme de la saison du Ballet du Capitole se compose de deux ballets d'esthétiques différentes, qui s'intéressent à l'art poétique et spirituel de la danse. Le chorégraphe Mikhaïl Fokine révèle dix-neuf sylphides, toutes vaporisées de mousselines immaculées qui répondent, chez Angelin Preljocaj, à douze danseurs, torses nus et en pagnes noirs. Chopiniana et MC 14/22 (Ceci est mon corps). Un hymne au corps, raffiné et brut, féminin et masculin.

    Chopiniana de Mikhaïl Fokine est une référence évidente à La Sylphide (1832), parangon du ballet romantique. En France, le ballet est d’ailleurs connu sous le titre Les Sylphides et rend un hommage évident à la grande ballerine romantique Marie Taglioni (1804-1884), créatrice du rôle-titre. Les ballerines y apparaissent comme des images éthérées de l'éternel féminin et dansent avec un poète mélancolique, à la recherche du beau et de l'idéal, dans la plus pure poésie du geste romantique. Incarnation des théories chorégraphiques de Fokine, Chopiniana est, selon lui, « un ballet qui coule, qui chante. Il est mouvements de bras, longue ligne de corps à la Taglioni, groupes symétriques, lignes parallèles... C’est le ballet romantique de mes rêves, poésie et tristesse ».

    L’énigmatique MC 14/22 de Angelin Preljocaj, où il faut voir une allusion au chapitre 14, verset 22 de l’Évangile selon saint-marc, – au cours duquel le Christ rompt le pain et l’offre à ses disciples en leur disant qu’il s’agit de son corps – explore le corps masculin, la dispersion et la mort. De même que le Christ a fait sacrifice de son corps pour racheter les hommes aux yeux de Dieu ; les douze danseurs de MC 14/22, qui semblent hantés par une absence, par une douleur commune, expérimentent le corps entre charnel et sacré pour nous faire toucher au cœur de l’humain, de l’humanité. Cette pièce semble décrire un processus exponentiel de multiplication des corps, tout comme le Christ multiplia les pains. La danse est violente, brutale, poignante. Et lorsqu’une voix se fait entendre, tous contre elle se liguent rappelant combien notre chair reste irrémédiablement putrescible, et ce malgré l’aspiration de nos âmes.





    Autour de Fokine / Preljocaj

    DANSE À LA CINÉMATHÈQUE

    Projection des Raboteurs de Cyril Collard (chorégraphie d'Angelin Preljocaj - 1988) et de L'Homme qui danse
    de Valérie Urréa (2004), suivie d'une rencontre avec Sergio Diaz, assistant d'Angelin Preljocaj, et Kader
    Belarbi.
     Cinémathèque de Toulouse - mardi 27 juin à 20h30
    Renseignements et réservations : 05.62.30.30.10 – www.lacinemathequedetoulouse . com

    RENCONTRE
    avec Angelin Preljocaj animée par Florence Poudru, historienne de la danse
     Théâtre du Capitole - jeudi 29 juin à 18h
    Entrée libre

    CARNETS DE DANSE À PARTIR DE 10 ANS
    Démonstration et débat commentés par des danseurs, des chorégraphes et artistes invités.
     Halle aux grains - vendredi 30 juin à 18h
    Entrée libre dans la limite des places disponibles - Durée : 1h

    COURS DE DANSE OUVERT AU PUBLIC À PARTIR DE 7 ANS
    Avant une journée de répétition, les danseurs suivent un cours de danse durant toute leur carrière. Ce temps personnel d'échauffement corporel mais aussi de recherche technique est guidé par un Maître de ballet et
    accompagné au piano. À l'issue de ce cours, nous convions le public à rester pour assister à une partie de la répétition du jour.
     Halle aux grains - samedi 1er juillet à 12h15
    Inscriptions par correspondance auprès du service culturel ou sur : www.theatreducapitole.fr - Durée : 1h30

    ATELIER OSONS DANSER ! À PARTIR DE 12 ANS
    Que vous soyez danseur amateur ou professionnel, les danseurs du Ballet du Capitole vous convient à
    participer à une partie de leur cours quotidien : la barre et le milieu.
     Halle aux grains - vendredi 7 juillet à 12h15
    Inscriptions par correspondance auprès du service culturel ou sur : www.theatreducapitole.fr - Durée : 2h







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haydn
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MessagePosté le: Ven Juil 14, 2017 7:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La critique du spectacle vu par Jean-Marc Jacquin est en ligne. A noter que les photos correspondent malheureusement à la première distribution de Chopiniana, alors que Jean-Marc Jacquin a vu la seconde. Mais aucun cliché n'est disponible pour cette dernière. Pour MC 14/22, c'est en revanche sans conséquence, car il n'y avait qu'une seule distribution.






    04 juillet 2017 : Soirée Fokine / Preljocaj à la Halle aux grains

      Rassembler dans le même programme Chopiniana, autrement nommé Les Sylphides, quintessence du ballet blanc, dernière réminiscence du romantisme, et une des pièces les plus radicales d'Angelin Preljocaj ne peut que paraître incongru de prime abord. En réalité cela répond à une contrainte on ne peut plus pratique. Toujours soucieux de faire danser régulièrement tous ses danseurs, Kader Belarbi a puisé dans le répertoire de la compagnie le ballet de Fokine mobilisant le corps de ballet féminin tandis que les danseurs masculins s'appropriaient le MC 14/22 dansé naguère par l'Opéra de Paris. La quasi totalité de la troupe de ballet danse pour le spectacle presque sans danseur complémentaire. Ce tour de force en gestion des ressources humaines est à saluer à sa juste valeur, mais cette association inattendue s'avère surtout riche de perspectives fascinantes. A la vision de la femme rendue immatérielle à force d'être idéalisée dans Chopiniana, Preljocaj oppose une présentation de l'homme à la virilité exacerbée, mais déshumanisé, sans aucune expression de sentiment. Les deux œuvres prennent une force toute particulière sur l'immense plateau tendu de noir de la Halle aux grains, que les spectateurs entourent de près. La proximité physique donne en effet tout son sens à la pièce de Preljocaj, tandis que les évanescentes sylphides de Fokine émergent de l'obscurité comme de pures abstractions lumineuses au milieu des gradins.

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Delly



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MessagePosté le: Dim Juil 23, 2017 4:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un article instructif sur la politique du nouveau directeur du Capitole. Bien qu'axé sur l'Opéra, on y annonce deux créations par an pour la danse, et le retour aux chefs-d'oeuvre, tout en affichant le souci de diffuser des chefs-d'oeuvres qui ne soient pas aussi des "tubes".

https://actu.orange.fr/societe/culture/christophe-ghristi-veut-privilegier-la-voix-l-adn-du-capitole-et-miracle-de-l-opera-CNT000000L7CbO.html


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Ballerina



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MessagePosté le: Dim Juil 23, 2017 7:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un tel article donne envie d'aller au Capitole Smile


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Sep 07, 2017 11:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il y en a au moins une qui a eu cette envie, c'est Louise Coquillard, candidate française au Prix de Lausanne 2017 et que nous avions interviewée à cette occasion :



    29 janvier 2017 : Louise Coquillard, du CNSMDParis au Prix de Lausanne

      C'est mon professeur au CNSMDP, Isabelle Ciaravola, qui m'a préparée pour mes deux variations, la classique et la contemporaine. Ma variation classique était également inclue dans un ensemble d'extraits de Raymonda que nous avons présenté sur scène au Conservatoire. Je travaillais mes variations une fois par jour pendant les cours de répertoire ou en fin de journée. Isabelle Ciaravola m'a beaucoup apporté pour ce qui est de l'interprétation, elle m'a aidée à m'exprimer à travers le personnage de Raymonda. J'ai aussi regardé en vidéo la version de l'Opéra de Paris avec Marie-Agnès Gillot et une version plus ancienne avec Elisabeth Maurin. Pour Neumeier, je me suis inspirée de la vidéo du Prix de Lausanne avec Silvia Azzoni, mais j'ai également regardé des vidéos de candidates du Prix de Lausanne des années précédentes.

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Mlle Coquillard, élève d'Isabelle Ciaravola au CNSMDP vient en effet d'être engagée dans la troupe du Capitole de Toulouse.



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MessagePosté le: Mer Oct 18, 2017 9:59 am    Sujet du message: Répondre en citant





Le jeudi 19/10/2017, le Ballet du Capitole fera une rentrée très "classique", avec la reprise de la Giselle de Kader Belarbi :





      « Giselle meurt ; Albert éperdu se relève, Et la réalité fait envoler le rêve ; Mais en attraits divins, en chaste volupté, Quel rêve peut valoir votre réalité ! »

      Théophile Gautier, À la Princesse Bathilde

      Apothéose du ballet romantique, Giselle fut créé le 28 juin 1841, à l’Académie royale de Musique de Paris. Son intrigue met en scène une jeune paysanne, Giselle, éprise d’un certain Loys qui, très vite, s’avère être un grand seigneur travesti en paysan. Ne supportant pas d’avoir été dupée, Giselle meurt au cours d’une poignante scène de folie. Elle renaît à l’acte II sous les traits d’une wili, ombre blanche immatérielle qui, nuitamment, se venge de la perfidie des hommes en les condamnant à danser jusqu’au trépas. Mais Giselle n’a pas l’âme vengeresse et, dans un dernier adieu, pardonne à Loys son imposture.

      Dans sa version de Giselle, Kader Belarbi renforce le dualisme entre monde terrestre et surnaturel. Il accentue la veine populaire des danses paysannes de l’acte I, en opposition à la pointe qui envole les créatures éthérées du deuxième acte. Puisant aux sources musicales d’Adolphe Adam, Kader Belarbi s’est emparé de l’histoire de Giselle, afin de l’écrire avec ses propres mots, tout en respectant le chemin de la tradition.





Et en prélude à ce spectacle, notre correspondant toulousain, Jean-Marc Jacquin est allé rencontrer la nouvelle étoile russe du Ballet du Capitole, Natalia de Froberville. Elle dansera le rôle-titre de Giselle le vendredi 20, le samedi 21 et mardi 24 octobre à 20h.




    16 octobre 2017 : Natalia de Froberville, une Giselle russe au Capitole de Toulouse

      Giselle est une des meilleures écoles pour le ballet. Il y a tout dans cette œuvre de génie. C'est comme le soleil et les ténèbres. Il faut passer du bonheur total à la souffrance la plus profonde. Kader garde clairement cette idée dans sa version. On peut voir des gens célébrer la vie, s'aimer, boire du vin, heureux de danser. Dans le deuxième acte au contraire, ils dansent leur souffrance. C'est une idée très forte, qui rend ce ballet unique, et que Kader a mis en évidence, notamment avec les danses des paysans, et des deux ivrognes, si particulières et paraissant si naturelles, si proches de nous. Et soudain vous voyez la face sombre de la danse et de la souffrance. Vous comprenez pourquoi Giselle souffre et devient folle. La vérité des personnages est là...

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haydn
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MessagePosté le: Mer Oct 25, 2017 1:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Petite info avant le compte-rendu de notre correspondant Jean-Marc Jacquin, Tiphaine Prévost a été promue demi--soliste hier soir à l'issue de la dernière représentation de Giselle au Théâtre du Capitole :



https://www.instagram.com/p/BaqPfx1FwSx/
Citation:
Je suis heureuse de vous annoncer qu’à l’issue de la dernière représentation de notre série #giselle , j’ai été nommée Demi-Soliste au Ballet du Capitole par le directeur du théâtre Christophe Ghristi sur proposition de notre Directeur de la danse Kader Belarbi !



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haydn
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MessagePosté le: Ven Oct 27, 2017 10:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Après l'interview, la critique du spectacle, que nous livre notre correspondant toulousain Jean-Marc Jacquin :




    20 octobre 2017 : Giselle (Kader Berlarbi) au Théâtre du Capitole

      A l'orée de la saison 2017/2018, le Ballet du Capitole semble sans faire de bruit prendre un tournant intéressant. Depuis un an, une vague de nouveaux danseurs venus de tous les horizons a intégré la compagnie. Cette internationalisation n'est en soi pas nouvelle. Les 35 danseurs de la troupe toulousaine où une douzaine de nationalités différentes sont représentées forment un creuset d'échanges culturels parfois étonnants et sans doute fructueux. Ce chiffre de douze varie peu au gré des départs et des nouvelles arrivées. Ce qui change, et qui semble faire sens cette année, c'est le parcours personnel antérieur des nouvelles recrues. Beaucoup de ces danseurs étaient déjà premiers solistes, ou principals comme disent les anglo-saxons, au sein de compagnies de danse renommées, dans des villes comme Johannesburg, Perm, Kazan, Kiev, Copenhague, Milan, Dortmund. Ils arrivent forts d'une expérience certaine. Ils se sont affrontés aux premiers rôles des ballets classiques, ceux qui sont dansés partout dans le monde. Ils ont connu les derniers saluts et les bouquets de fleurs au baisser de rideau. Ils ont parfois été choisis par tel ou tel chorégraphe pour une reprise ou une création contemporaine. Cette évolution remarquable est propre à galvaniser une troupe de ballet qui affiche sans complexe de hautes ambitions, pendant que d’autres traversent une période plus morose.

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Dernière édition par haydn le Ven Fév 01, 2019 4:23 pm; édité 1 fois
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karineguille



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MessagePosté le: Sam Oct 28, 2017 6:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour faire suite à la chronique du chroniqueur officiel voici la mienne Smile en toute modestie !

Représentation du 20 octobre 2017

Giselle n'est pas pour moi un ballet qui me fait courir au théâtre mais le Ballet du Capitole propose depuis l'arrivée de Kader Belarbi un corps de ballet et des relectures très intéressantes alors n'hésitons plus et courons au Capitole ! Je le dis d'ailleurs aux parisiens ou aux amateurs de danse d'autres villes, n'hésitez pas à venir car ce qui est proposé vaut vraiment la peine de se déplacer !

Personnellement je rentre dans l'acte 1 assez tranquillement peut être à cause du tempo relativement lent de l'orchestre ce soir là (après discussion les danseurs ont eux aussi du s'adapter alors que la veille tout était plus enlevé). Ramiro Gomez Samon est un Albrecht princier et en même temps juvénile qui prends de la puissance tout au long du ballet. Natalia de Froberville est comme d'habitude pour moi superbe: juste ce qu'il faut de finesse, de jeunesse et de timidité face à Albrecht et tout a été dit sur sa technique par JMJ, on la sent complètement libérée. Je ne suis pas particulièrement amatrice des danse villageoises de l'acte 1 dans la version Belarbi. Je préfère les versions plus classiques auxquelles je suis habituée mais elles permettent à tout les danseurs du corps de ballet de pouvoir se faire plaisir (on remarque d'ailleurs Louise Coquillard nouvelle venue à Toulouse et que j'ai pu voir à Lausanne en février, elle sait tirer son épingle du jeu et fait preuve de beaucoup de présence, une danseuse à suivre cette année). Mention spéciale à Minoru Kaneko dans le duo des ivrognes, vraiment investi dans son rôle avec une belle technique. On remarque également immédiatement une autre nouvelle venue en tant que soliste, Alexandra Surodeeva. Une ligne magnifique, un air altier en Bathilde, cette danseuse attire l’œil immédiatement. Je suis impatiente de la voir dans d'autres rôles de premier plan ! Le pas de 4 des vendangeurs est dansé ce soir là notamment par Philippe Solano et Tiphaine Prevost. Que c'est grisant et agréable de regarder ces 2 danseurs: une technique superlative pour Philippe (mon dieu ces pirouettes qui n'en finissent jamais !) quand Tiphaine, elle, sait jouer du rythme plus lent de l'orchestre et nous gratifie de retenues et d'équilibres pour jouer avec la musique ! Un régal de maîtrise ! Cette danseuse mérite amplement son nouveau grade de 1/2 soliste et le duo Solano/Prevost fonctionne à merveille. N'hésitez pas à les redistribuer ensemble M. Belarbi !

L'acte 2 est magique ! Tout est tellement parfait que ça en parait irréel. Les ensembles, les lignes, un vrai travail d'orfèvre. Juste un bémol pour moi sur la Myrtha de Juliette Thélin qui je trouve manque d'autorité et je suis également un peu gênée par les réceptions de sauts. J'aurai aimé voir dans ce rôle Alexandra Surodeeva, je pense qu'elle doit y être impériale. On la retrouve d'ailleurs dans le rôle d'une des 2 willis où elle est parfaite avec juste ce qu'il faut de détachement et des équilibres qui n'en finissent plus. Natalia de Froberville est juste superbe dans l'acte 2 avec des équilibres et une technique encore une fois superlative qui nous fait complètement adhérer à sa version du personnage. Le pas de 2 avec Albrecht est un vrai moment de grâce. Honnêtement quand je sais que je ne vais pas trembler sur la technique des danseurs je rentre complètement dans l'histoire qu'ils racontent et tout devient magique ! La série d'entrechats d'Albrecht est battue à la perfection. Et quand l'acte 2 s'achève le jour se lève et l'on sort vraiment d'un rêve tant les décors, la sobriété des tutus, les danseurs et la lumière nous ont happé dans un moment hors du temps.

C'est pour cela que j'aime le ballet, la danse et le Ballet du Capitole notamment: cette faculté que cet ensemble a de nous transporter hors du temps, un moment où l'on oublie tout le reste et où rien ne peut nous atteindre tant on se sent dans un univers parallèle à vibrer avec les danseurs.

Merci M. Belarbi, merci les danseurs et le théâtre du Capitole, merci l'Orchestre du Capitole ! Je serai là en décembre pour Noel et j'ai déjà hâte de voir ce nouveau Casse-Noisette qui s'annonce, j'espère, haut en couleurs et en personnages !


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haydn
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MessagePosté le: Lun Nov 20, 2017 4:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Ballet du Capitole de Toulouse sacrifie à la tradition anglo-saxonne du Casse-Noisette, mais avec une toute nouvelle production, évidemment signée Kader Belarbi en ce qui concerne la chorégraphie.




    CASSE-NOISETTE
    Ballet en deux actes
    Livret d'Ivan Vsevolojski et Marius Petipa d’après Histoire d’un casse-noisette, adaptation par Alexandre Dumas de Casse-Noisette et le Roi des rats d’E. T. A. Hoffmann
    NOUVELLE VERSION / NOUVELLE PRODUCTION

    Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski, arrangements Anthony Rouchier
    Chorégraphie et mise en scène : Kader Belarbi
    Décors : Antoine Fontaine
    C ostumes : Philippe Guillotel
    Lumières : Hervé Gary

    Ballet du Capitole
    Orchestre national du Capitole
    Direction musicale : Koen Kessels



    INFORMATIONS PRATIQUES
    Théâtre du Capitole
    21, 22, 23, 26, 27, 29 et 30 décembre à 20h
    24 et 31 décembre à 15h
    Répétition générale :
    mercredi 20 décembre à 20h
    Tarifs : de 8,50 € à 60 €
    Durée : 2h20
    Réservations :
    www.theatreducapitole.fr / +33 (0)5 61 63 13 13
    www.fnac.com



    Pour les fêtes de fin d’année, le Théâtre du Capitole programme Casse-Noisette, ballet du répertoire destiné par essence aux enfants. Le directeur du Ballet du Capitole et chorégraphe Kader Belarbi a souhaité s’aventurer dans ce conte pour le partager, tel une histoire à raconter le soir à ses enfants. Pour cette nouvelle version, il s’adjoint trois talentueux collaborateurs : le décorateur Antoine Fontaine, le costumier Philippe Guillotel et le créateur lumières Hervé Gary. À la tête de l'Orchestre national du Capitole, le directeur musical du Royal Ballet du Covent Garden de Londres, Koen Kessels.

    Inspiré d’un conte d’Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (Casse-Noisette et le Roi des rats), Marius Petipa, le premier chorégraphe du conte, jugeant que la version hoffmannienne était sombre et effrayante pour être destinée à un public d’enfants, opta pour la version plus édulcorée d’Alexandre Dumas, Histoire d’un casse-noisette. Depuis sa création à Saint-Pétersbourg en 1892, l’ouvrage n’a pour ainsi dire jamais quitté le répertoire des grandes compagnies classiques ; notamment dans les pays de culture anglo-saxonne où chaque année, pendant les vacances de Noël, il fait salle comble. Un tel succès se justifie, à la fois, par le choix du sujet (savant mélange de merveilleux et de fantastique), l’élégance et le chatoiement de la chorégraphie, la somptuosité et l’ingéniosité des costumes et des décors qui suscitent toujours l’émerveillement des plus jeunes… voire même des plus grands et, bien entendu, le chef-d’œuvre de la partition de Tchaïkovski qui, par la richesse de ses coloris et de ses mélodies, nous transporte de la Russie à Confiturembourg, en passant
    par la Chine, l’Espagne et l’Arabie Heureuse.

    Revenant à la source de l’inquiétante étrangeté du conte d’Hoffmann, Kader Belarbi fait du personnage double de Drosselmeyer, un directeur de pensionnat/magicien ensorceleur qui orchestre les mondes réels et imaginaires. La veille de Noël, la petite Marie reçoit, en cadeau, un casse-noisettes. Ce dernier embarque avec elle et ses amis dans un voyage initiatique. Dans une plongée à travers les régions de l’obscur et du féerique, les enfants bravent les interdits, chassent les peurs nocturnes et les doutes, ressentent leurs premières émotions, partagent les épreuves et rêvent le merveilleux, avant qu’une ultime métamorphose ne transforme le casse-noisettes en prince charmant…


    « Ce conte de Noël est une grande re/ré-création où la féerie, le mystère et le divertissement servent une fable destinée aux enfants comme aux adultes. J'invite tout un chacun à retourner au coeur de l'enfance où la fantastique fête de Noël prend forme et à se laisser transporter dans des lieux magiques où tous les rêves sont permis. Rien n’est vrai, mais tout est vraisemblable. »

    Kader Belarbi





    Le retour du scénographe Antoine Fontaine au Théâtre du Capitole

    Au Théâtre du Capitole, Antoine Fontaine est loin d'être un inconnu. En effet, en 2002, il crée les grandioses décors des Maîtres chanteurs de Nuremberg de Wagner dans la mise en scène de Nicolas Joel, et en 2009, la scénographie de l'opéra de Rameau Hippolyte et Aricie, dans une mise en scène d'Ivan Alexandre. Treize ans plus tôt, en 1996, à la demande de Nicolas Joel, alors directeur artistique du Théâtre du Capitole, et de l'architecte Richard Peduzzi, il conçoit et réalise les décors en trompe-l’œil de la salle du Capitole.

    Depuis 1986, Antoine Fontaine est scénographe pour l'opéra et le théâtre et travaille notamment au Théâtre royal de Brighton, au Queen Elizabeth Hall de Londres, à la Scala de Milan, à l'Opéra-Comique, à l'Opéra Bastille, au Théâtre Royal du château de Drottningholm (Suède), etc. Au cinéma, il est connu pour avoir réalisé les fresques de La Reine Margot de Patrice Chéreau, les décors de scène de Vatel de
    Roland Joffé, de Marie-Antoinette de Sofia Coppola, de Faubourg 36 de Christophe Barratier ou encore de Coco avant Chanel d'Anne Fontaine.



    Des costumes fantasmagoriques imaginés par Philippe Guillotel

    Après avoir côtoyé le milieu de la mode pendant une dizaine d’années comme styliste, Philippe Guillotel découvre la danse et, par la même occasion, sa véritable voie : le costume et le mouvement. Il crée alors les costumes des spectacles chorégraphiques de Karole Armitage, Josette Baïz, de comédies musicales (Starmania), de publicités dansées (EDF, Orangina…). Des événements très médiatisés marquent sa consécration : défilé du Bicentenaire de la Révolution Française à Paris mis en scène par Jean-Paul Goude (1989), Cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux
    olympiques d’hiver d’Albertville mises en scène par Philippe Decouflé avec 5000 costumes (1992), gigantesque spectacle du lancement de la Coupe du Monde de Football (1998), etc.

    Fidèle collaborateur du chorégraphe Philippe Decouflé, il signe les costumes de plusieurs de ses créations, dont Tricodex, œuvre multimédia pour le Ballet de l’Opéra de Lyon. Il travaille également pour les Ballets de Monte-Carlo, et imprime sa marque dans le monde du cinéma avec Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d’Alain Chabat, pour lesquels il a reçu le César des meilleurs costumes.





    AUTOUR DE L’OEUVRE

    CARNETS DE DANSE À PARTIR DE 10 ANS

    Démonstration et débat commentés par des danseurs, des chorégraphes et artistes invités.
    * Théâtre du Capitole - samedi 2 décembre à 18h
    Entrée libre dans la limite des places disponibles - Durée : 1h

    CONFÉRENCES

    « Le Ballet en France » par Gilbert Mayer, Maître de ballet et professeur
    * Théâtre du Capitole - mardi 5 décembre à 18h
    Entrée libre

    Casse-Noisette par Florence Poudru, historienne de la danse
    * Théâtre du Capitole - mardi 19 décembre à 18h
    Entrée libre

    MON MÉTIER À L'OPÉRA À PARTIR DE 8 ANS

    À la découverte des métiers du spectacle, Mon métier à l’opéra invite le public à découvrir un métier d’une maison d’opéra.
    Avec Antoine Fontaine, peintre et décorateur
    * Théâtre du Capitole - samedi 9 décembre à 14h
    Inscriptions par correspondance auprès du service culturel ou en ligne : www.theatreducapitole.fr

    ATELIER DANSE À PARTIR DE 8 ANS

    Initiation à la pantomime et au geste dansé.
    Atelier mené en partenariat avec l'ISDAT et son département Danse.
    * Théâtre du Capitole - dimanche 10 décembre à 14h
    Inscriptions par correspondance auprès du service culturel ou en ligne : www.theatreducapitole.fr
    Durée : 2h

    DANSE À LA CINÉMATHÈQUE
    Les Contes d'Hoffmann de Michel Powell et Emeric Pressburger (1951)
    * La Cinémathèque de Toulouse - mardi 12 décembre à 20h30 - Durée : 2h13
    Renseignements et réservations : 05 62 30 30 10
    www .lacinemathequedetoulouse.com

    JOURNÉE D'ÉTUDE
    « Du conte au ballet ou comment transposer le merveilleux »
    En partenariat avec l’Institut IRPALL de l’Université de Toulouse Jean-Jaurès
    * Théâtre du Capitole - jeudi 14 décembre de 9h à 17h
    Entrée libre dans la limite des places disponibles
    Contact : Institut IRPALL, Christine Calvet / christine.calvet@univ-tlse2.fr

    COURS DE DANSE OUVERT AU PUBLIC À PARTIR DE 7 ANS

    Avant une journée de répétition, les danseurs suivent un cours de danse durant toute leur carrière. Ce temps personnel d'échauffement corporel mais aussi de recherche technique est guidé par un Maître de ballet et
    accompagné au piano. À l'issue de ce cours, nous convions le public à rester pour assister à une partie de la répétition du jour.
    * Théâtre du Capitole - samedi 16 décembre à 12h15
    Inscriptions par correspondance auprès du service culturel ou sur : www.theatreducapitole.fr - Durée : 1h30


(Infos / textes : service de presse du Capitole de Toulouse)



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Florestiano



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MessagePosté le: Lun Nov 20, 2017 4:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si la chorégraphie / relecture / production de Kader Belarbi est aussi riche que sa Giselle, on ne peut qu'encourager les balletomanes de tous horizons à essayer d'aller passer un week-end dans la Ville Rose Laughing


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