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rothbart
Inscrit le: 09 Avr 2008 Messages: 412
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Posté le: Lun Juil 03, 2017 7:42 pm Sujet du message: |
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Delly a écrit: |
Entièrement d'accord !! A vrai dire la Sylphide et Paquita semblent bien arrimés au répertoire, hélas ce n'est pas le cas de Coppélia (et peut-être d'autres dont j'ignore l'existence).
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Il y eut aussi en son temps (que les moins de trente ans ne peuvent pas connaitre) "Marco Spada", monté initialement pour l'Opéra de Rome et remonté pour l'ONP. Je l'ai personnellement vu en 1984 (à l'origine, un ballet de Mazilier qui fut créé à l'Opéra de Paris en 1857 (et c'est là qu'il y aurait sa place)). Oui, oui, je sais, ce n'est pas un discours dans l'air du temps, il vaut mieux passer, en label classique, des Eugene Oneguine ou du Balanchine pour faire comme tout le monde...
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 1927
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CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015 Messages: 1487
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Posté le: Lun Juil 03, 2017 9:34 pm Sujet du message: |
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Marco Spada est entré cette fois-là au répertoire, certes, les interprètes de la création l'ont repris, mais plusieurs étoiles alternaient sur les rôles principaux, dont Cyril Atanassoff, Monique Loudières, Elisabeth Platel, Jean-Yves Lormeau, il y avait aussi Patrick Dupond en Marco Spada, Patrice Bart dansait également. Le Ballet ne serait pas au répertoire de l'Opéra, les danseurs ne pourraient pas en prendre d'extraits lors du concours, même s'il est vrai que sous Millepied on a vu je ne sais plus quelle variation féminine de Who Cares ? dansée alors que le ballet de Balanchine n'est pas au répertoire (contrairement à Walpurgis Night).
Ceci étant, ils auraient pu reprendre le ballet ! |
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 1927
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Mar Juil 04, 2017 8:36 am Sujet du message: |
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Après La Sylphide (1972), d'après Filippo Taglioni (1832), et Coppélia (1973), d'après Arthur Saint-Léon (1870), Pierre Lacotte a recréé en 1976 à Paris :
- le pas de deux du Papillon, d'après le ballet de Marie Taglioni (1860) (pure "lacotterie" néanmoins), qu'il danse, pour ses adieux à la scène, avec Dominique Khalfouni ; ce pas de deux est remonté en 1979 au Kirov avec Irina Kolpakova,
- le pas de six de La Vivandière, d'après la Sténochorégraphie d'Arthur Saint-Léon (1848), remonté en 1978 au Kirov sous le titre de Markitanka, où il fut, entre autres, dansé par Alla Sizova.
Ces divertissements furent notamment donnés lors de soirées "jeunes danseurs" (qui avaient lieu environ tous les deux ans, mais n'existent plus).
N'oublions pas que les ballets de Lacotte, ceux-là ou d'autres, vivent aujourd'hui ailleurs et c'est très bien ainsi.
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CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015 Messages: 1487
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Posté le: Mar Juil 04, 2017 9:43 am Sujet du message: |
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Gimi a écrit: |
CatherineS a écrit: |
Marco Spada est entré cette fois-là au répertoire...
Ceci étant, ils auraient pu reprendre le ballet ! |
En 1984, Marco Spada a été présenté avec les décors et costumes de l'Opéra de Rome et jamais repris depuis. Peut-on, dans ces conditions, parler vraiment "d'entrée au répertoire de la Compagnie" ?
Ceci étant, le cas de Variations présentées au Concours qui ne font pas stricto sensu partie du répertoire de l'Opéra ne sont pas exceptionnelles.
Pour la distribution que j'ai indiquée, il s'agit de celle des Premières (à Rome et Paris), je n'ai pas été très clair dans mes propos... |
Normalement, ils n'ont pas le droit de prendre de variations hors ballets du répertoire. Manon est entrée au répertoire avec les décors et les costumes du Royal Ballet. Après il a été repris, mais bon c'était bien une entrée au répertoire. Et à partir du moment où c'est dansé par l'Opéra, c'est une entrée au répertoire, enfin à mon sens ! |
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doudou
Inscrit le: 03 Mai 2005 Messages: 1128 Localisation: PARIS
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Posté le: Mar Juil 04, 2017 10:24 am Sujet du message: |
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il y a aussi Célébration pour le Gala du tricentenaire de l'Ecole de Danse, dansé par Ludmila Pagliero et Mathieu Ganio.
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Dimago
Inscrit le: 08 Juin 2013 Messages: 42
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Posté le: Mar Juil 04, 2017 11:26 am Sujet du message: |
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Fin de saison éblouissante
Hier soir, j'assistais à la représentation de La Sylphide. C'était ma dernière soirée de la saison et je n'ai pas été déçu.
C'est pour moi un ballet mythique.
Le premier que j'ai vu à Garnier en 1999 (je crois) avec Matthieu Ganio et Isabelle Ciaravola. J'en garde un souvenir éblouissant.
La soirée d'hier restera aussi comme un souvenir exceptionnel.
J'ai beaucoup aimé le jeu d'acteur de Mathias Heymann. On le sentait à la fois amoureux d'Effie et troublé par la Sylphide. Tiraillé entre sa raison et son rêve. Une interprétation très juste et bien lisible, à laquelle s'ajoute une technique solide, époustouflante par moments.
La Sylphide évanescente et mutine de Myriam Ould-Braham était parfaite également. J'ai juste été surpris lors de la mort de la Sylphide de ne pas retrouver vraiment ce moment si bien décrit par Ghislaine Thesmar dans Tout près des étoiles, où elle dit que le froid et les frissons viennent envahir son corps.
Mélanie Hurel fut également excellente dans le rôle d'Effie. On la sent amoureuse de son James, décontenancée lors qu'il poursuit son rêve mais cherchant à le conquérir et se battant pour son amour.
La pas de trois a été un des sommets du premier acte.
Fabien Revillion a été exceptionnel dans son pas de deux des écossais et il a eu droit à une véritable ovation. Mlle Guérineau était à la hauteur de son partenaire.
Aurélien Houette en Sorcière et Alexandre Gasse en Gurn étaient à la hauteur de l'ensemble de la distribution par leur jeu et leur pantomime très lisibles.
Le second acte fut un moment d'anthologie. Bravo à tout le corps de ballet Hélas, j'étais situé à l'avant dernier rang de l'amphi et j'ai donc manqué le "vol" des sylphides, me contentant de leur ombre au sol.
Les prestations de Mathias et Myriam furent exceptionnelles et les applaudissements ont fusé à diverses reprises.
Je ne me suis pas rendu compte des coupures opérées par M. Lacotte (selon l'interview de Gil Isoart - merci pour ce bel interview ). Je n'ai pas pris le temps de revoir le DVD. Mais j'ai trouvé que tout était très fluide.
Oui, une bien belle soirée, qui clôt magnifiquement cette saison.
J'ai trouvé un peu ridicule les deux chambellans pour les saluts. C'est ma quatrième Sylphide et je ne les avais jamais vus précédemment...
Une grande joie de voir M. Pierre Lacotte venir saluer à la fin. Il a reçu une belle ovation, même si, effectivement, ma voisine de derrière m'a demandé qui était ce monsieur que tout le monde applaudissait. Il y a eu une petite tentative pour "huer" Aurélien Houette, la sorcière, mais cela a vite été noyé dans les applaudissements.
Bon été à tous les dansomaniaques.
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Ornella
Inscrit le: 03 Mai 2013 Messages: 363 Localisation: Versailles
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Posté le: Mar Juil 04, 2017 10:26 pm Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Aubane Philbert et Paul Marque devraient ainsi danser le 14/7 |
Aubane Philbert a annoncé hier qu'elle s'était malheureusement blessée ; je ne sais pas qui la remplacera. Souhaitons-lui un prompt rétablissement !
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Delly
Inscrit le: 14 Juin 2016 Messages: 603
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Posté le: Sam Juil 08, 2017 6:38 pm Sujet du message: |
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Voici quelques impressions de la Sylphide d'hier soir, 7 juillet. Je la fais avant d'avoir lu d'autres échos, au risque d'un avis trop subjectif pour être partagé.
Distribution : Marchand/Albisson, H. O'Neil, Y. Demol, Pas de deux des écossais : E. Thibault et Marion Barbeau. Nais Duboscq était distribuée, le soir-même de son concours réussi, bravo !!
La Sylphide d'hier soir a évidemment laissé mes camarades qui découvraient la danse classique (et Garnier) enchantés, pris dans le merveilleux de ce conte. Pour ma part, j'adhère à une interprétation que sans doute d'autres trouveront discutables.
Le héros de la soirée, en scène comme en dehors, était bien sûr Hugo Marchand. Le rôle lui va bien, il y a fait preuve d'une technique magistrale (petite batterie ultra-précise bien que parfois trop large, saltation étonnante pour son gabarit...) et il mange littéralement la scène avec un enthousiasme contagieux. Cependant, je l'ai trouvé plus à sa place dans le 1er acte que dans le 2e. Il campe un James très fort, très viril. Au 1er acte, on le sent lutter réellement entre son amour et son engagement sincères envers Effie, et ce fantasme qui se présente à lui avec une certaine assurance... Le partenariat avec Hannah O'Neill est très bon, avec Amandine Albisson, il est impeccable mais toujours un peu plus froid. La traversée finale de scène, où il tient la Sylphide qui touche puis quitte le sol sans changer de hauteur, a suscité une salve d'applaudissements méritée, car H. Marchand parvient à lui faire faire cette traversée "sautée" sans qu'on ne le voit jamais faire le moindre geste de porté, c'est remarquable, bien que sa grande taille soit un atout dans cet exercice.
Au 2e acte, il est toujours aussi présent, mais son personnage puissant semble moins à sa place, parfois trop sec, un peu "brut", et j'avoue avoir eu une pensée émue pour la grâce légère d'un M. Ganio, et une grande curiosité pour ce que G. Louvet pourrait offrir dans cet acte. Mais dans tous les cas, il est pleinement dans son personnage et c'est un régal.
Hannah O'Neill campe une Effie forte aussi, sûre d'elle et conquérante. Les duos avec Marchand sont enlevés et complices, le pas de trois est bouleversant. En cohérence avec son personnage, la trahison de James suscite en elle autant de colère que de chagrin, aussi son mariage somme toute rapide avec un Gurn dès le départ entreprenant semble assez naturel.
Amandine Albisson, que je n'aime pas beaucoup, a plutôt été la bonne surprise. A l'inverse de son partenaire, elle m'a plus convaincue dans le 2e acte. Certes, elle n'est jamais une créature éthérée de rêve, je renonce d'ailleurs à ce qu'elle soit un jour ce genre de personnage. Mais elle est totalement investie dans ce rôle qu'elle joue sur le registre d'une certaine autorité, avec un plaisir manifeste, et bien sûr sa technique sans faille. Au 1er acte, donc, sa Sylphide arrive certes telle un esprit, mais un esprit fort charnel et bien décidé à conquérir James. Là est le défaut de cette interprétation, cette Sylphide n'est pas forcément sympathique, et à sa dernière apparition, je voyais arriver avec irritation une voleuse de mari (enfin de fiancé...), quelques atterrissages un peu bruyants... Le 2e acte se passait beaucoup mieux. Amandine Albisson reste une Sylphide très humaine, elle domine ses camarades, mais elle gagne en légèreté, en grâce, les sauts sont parfaitement silencieux, elle habite ce personnage qui finalement conduit James là où il ne voulait pas aller avec douceur.
Yvon Demol campe un Gurn qui dès le départ est un concurrent de James pour la conquête d'Effie, et qui ne cache pas sa satisfaction à la voir esseulée... C'est un plaisir de voir Yvon Demol accéder à ce rôle qu'il occupe avec assurance.
Le corps de ballet a donné une belle prestation, bien que j'ai noté ça et là quelques imperfections. Sans gravité, sans doute même peu perceptibles, mais assez régulières pour m'interroger : fatigue? Chaleur? Manque de travail? Après la Giselle de l'an dernier à la même époque et le Lac de décembre dernier, on devient difficile... et là on peut sans doute avoir encore mieux.
Je signale d'ailleurs qu'au premier acte, les danses de groupe (et même les solos) semblaient clairement manquer.... de place. La troupe se plaçait globalement très en haut du plateau, laissant l'avant-scène vide, alors que les évolutions en fond de scène manquaient parfois d'ampleur, les danseurs étant assez serrés. Certes la mise en scène de ce ballet est très tributaire de la technique de l'emplacement des trappes et du décor, mais enfin c'est dommage...
Bravo à l'orchestre (malgré un cor qui a eu quelques canards...mais a réussi son solo) et à son chef. L'an dernier on a eu à se plaindre des tempi trop lents, on était ici à l'abri de ce risque, les danses de caractères du 1er actes étaient même si enlevées qu'on sentait toute l'énergie déployée par le CdB pour suivre !! Les solistes du jour étaient tout à fait à l'aise, et cela donne un autre aspect au ballet, qui gagne en force.
La salle était sans doute largement composée de touristes, en tout cas ce fut globalement assez mou. Applaudissements très fréquents (trop?) mais jamais délirants, même Hugo Marchand, beaucoup plus applaudi que les autres et très, très, sollicité à la sortie des artistes a connu ovations plus amples, et d'ailleurs il n'y eut qu'un rappel. Le pauvre Emmanuel Thibault n'a pas été salué à la hauteur de son talent. Certes sa prestation, plus qu'honorable, sentait un peu la fatigue, et elle a été très applaudie. Mais on était loin d'un "au-revoir final", signe que la salle ne savait pas qui était sous ses yeux. Idem pour P. Lacotte. Alexis Renaud, excellente sorcière pleine de fougue, a fort heureusement échappé à toute manifestation d'hostilité.
Bref, hier nous n'avons sans doute pas assisté à une grande histoire d'amour romantique et triste entre un jeune homme innocent et une créature de rêve. Mais nous avons assisté à un conte, un vrai conte, dont l'argument est extrêmement puissant, chose que je n'avais jamais perçu auparavant. L'argument des ballets paye souvent sa simplicité par un manque de densité, un côté "prétexte". Pas ici. En très précisément 5 temps bien cadrés, nous voyons se dérouler un conte initiatique. qui nous emmène dans son aventure humaine. C'est un jeune homme qui, au moment de s'engager dans sa vie réelle, va céder au fantasme. Croyant, dans la toute-puissance de la jeunesse, pouvoir posséder ce fantasme, il ne parviendra qu'à le détruire et le voir disparaître, comme tout fantasme, et découvrira qu'à fuir une réalité trop terre à terre, celle-ci s'est faite sans lui. Rude leçon, mais les contes sont rudes, (avant que Disney ne les édulcore).
Le trio Albisson-Marchand-O'Neill est parfaitement cohérent avec cette vision initiatique. Albisson campe très valablement une Sylphide qui incarne le fantasme, mais aussi un "guide" sûre d'elle, venant chercher puis emmenant son amant dans la découverte du désir. Et Effie est elle aussi cette femme forte, sincère mais bien ancrée dans le réel. Le James de Marchand est bien ce jeune homme très sûr de lui, droit, réellement partagé, qui va expérimenter qu'à trop rêver on se perd, et on perd tout....
Au final, j'adhère à cette interprétation, qui laisse ouverte la possibilité de vivre autre chose avec d'autres interprètes, et c'est bien là la beauté du ballet !!!
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1317 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Juil 10, 2017 7:13 am Sujet du message: |
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Retour rapide (et tardif...) sur cette même Sylphide du 7 juillet : je gardais le souvenir d'une musique épouvantable ; Il n'en fut rien ce vendredi, je l'ai même trouvée de toute beauté ! (et ressemblant à Giselle par moments). Donc, bravo au chef Ermanno Florio et à l'orchestre de l'ONP.
Prenant de l'âge et n'ayant pas jumelles , je n'ai pas bien vu les visages des danseurs. J'en ai profité pour apprécier les pieds et les mains d'Amandine Albisson, ravissants. Tout comme celles de son partenaire, ses réceptions étaient inaudibles, ce qu'on attend particulièrement dans ce ballet. Dans le pas de deux des Écossais, Marion Barbeau était impeccable, Emmanuel Thibault très bien mais plus aussi exceptionnel qu'il a pu l'être. Je suis tout de même heureuse de l'avoir vu une dernière fois. Quant au corps de ballet, je l'ai trouvé impeccable (mais encore une fois, ma vue baisse). Beaucoup de jeunes étaient sur scène dont, en effet, l'heureuse Naïs Duboscq, mais aussi ses camarades déçues après une journée riche en émotions. Je reste totalement fan des sylphides cachées dans les arbres et des divers trucages qui ont surpris mes voisins.
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rodolphe
Inscrit le: 29 Sep 2015 Messages: 25
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Posté le: Lun Juil 10, 2017 11:36 am Sujet du message: |
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Je vous rejoins globalement à propos de la représentation du 7 juillet avec un gros coup de cœur pour Hugo Marchand, Hannah O'Neill et le pdd de Marion Barbeau et Emmanuel Thibault. En revanche, pardon, mais l'orchestre est en-dessous de tout ! J'imagine que les balletomanes sont moins regardants sur la qualité musicale que le public des opéras mais tout de même, c'est indigne de l'ONP. Et Albisson belle technicienne mais tellement terrienne...
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 1927
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Posté le: Lun Juil 10, 2017 11:40 am Sujet du message: |
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Ornella a écrit: |
haydn a écrit: |
Aubane Philbert et Paul Marque devraient ainsi danser le 14/7 |
Aubane Philbert a annoncé hier qu'elle s'était malheureusement blessée ; je ne sais pas qui la remplacera. Souhaitons-lui un prompt rétablissement ! |
L'Opéra a mis à jour les distributions ce 10 juillet : pour les 9 et 14 juillet, dans le Pas de Deux des Écossais, Aubane PHILBERT est remplacée par Éléonore GUÉRINEAU, cette dernière étant remplacée par Marion BARBEAU pour les Adieux d'Emmanuel THIBAULT (le site de l'Opéra ne donne pas les titulaires des Trois Sylphides).
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Ritournelle
Inscrit le: 13 Juin 2013 Messages: 577
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Posté le: Lun Juil 10, 2017 12:10 pm Sujet du message: |
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Est-ce que quelqu'un a vu la représentation d'hier soir avec Léonore Baulac et Germain Louvet? Je serais curieuse d'avoir vos impressions!
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Oriane
Inscrit le: 07 Fév 2016 Messages: 83
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Posté le: Lun Juil 10, 2017 12:19 pm Sujet du message: |
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Même constat hier (9 juillet) concernant l'orchestre. De nombreux couacs (notamment de la part des solistes), des ensembles qui manquaient de cohésion ...
J'attends d'y retourner ce soir pour donner un avis plus détaillé sur les solistes. Il me faut des points de comparaison. Mais j'ai trouvé Éléonore Guérineau lumineuse aux côtés de Paul Marque. Je l'avais déjà beaucoup aimée dans La Fille Mal Gardée et les chorégraphies de Forsythe, où l'on pouvait remarquer ses talents de comédienne et son aura de soliste. Ces très bonnes impressions se sont confirmées une fois de plus. Désolée, je m'emporte un peu.
La Sylphide de Léonore Baulac était également charmante et spirituelle. Bien des passages m'ont émue aux larmes! Finalement, la jeune femme fantasmée s'émancipe presque de son rêveur en se jouant de lui, avec tendresse ou insistance. Ce ballet est teinté d'une ironie légère qui n'en révèle pas moins le caractère envahissant d'un imaginaire sur lequel on n'a plus prise.
Pour autant, il émanait des danseurs et de la mise en scène une nostalgie qui je n'avais pas perçue jusqu'alors. La rencontre du fantasme est simultanément un adieu au rêve, ce qui est perceptible dès le début du ballet. Le halo qui nimbe la Sylphide est celui de la beauté qu'on ne pourra plus "capturer", sorte de grâce fuyante et déjà regrettée. Saisi par la fascination du conte et le deuil de l'enfance, James est le "héros" un peu pâle d'un entre-deux dont la Sylphide, femme fatale aux expressions mutines, est la parfaite incarnation.
Bref, bravo aux danseurs pour cette belle lecture, même si l'interprétation était techniquement vacillante par moments (prise de rôle ? Méforme physique de Germain Louvet ?).
En tous cas, c'était une très belle soirée, soutenue par un partenariat convainquant. Louvet, Baulac et Hurel faisaient vivre leurs personnages jusqu'au bout des doigts.
(Et la sorcière était super!!)
Édit : Du coup, j'ai répondu à la question de Ritournelle.
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