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Concours de promotion 2006
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sophia



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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2005 8:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois qu'il y a aussi des variations qui, lorsqu'elles sont bien exécutées et adaptées aux danseurs qui les ont choisies, mettent davantage en valeur les artistes que d'autres choix, plus classiques ou convenus. Je pense notamment à la variation de Nikiya dans "La Bayadère" pour les filles et de manière générale au répertoire de Roland Petit, car ses chorégraphies comportent toujours une dimension théâtrale, qui permet de briller et de montrer vraiment sa personnalité. D'ailleurs, Roland Petit est souvent choisi: "Clavigo", "Notre-Dame de Paris", "Carmen", "L'Arlésienne", "Le Fantôme de l'Opéra", et il a cette année encore bien réussi aux candidats, en l'occurrence Laura Hecquet, Dorothée Gilbert et Stéphane Phavorin. Il y a des choix plus ou moins judicieux qui jouent aussi, je pense, dans la décision finale.


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haydn
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MessagePosté le: Dim Déc 25, 2005 10:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

babalex a écrit:
4 postes sont à pourvoir, les 2 premiers postes sont pourvus, le jury vote pour le 3° poste : 2 danseurs X et Y sont à égalité (5 voix contre 5) et ne sont départagés que par la voix prépondérante du Président du jury, X obtient le 3° poste.

Est-il possible "logiquement" que le 4° poste "échappe" à Y lorsque le jury va voter pour ce poste ?

Merci pour votre réponse.


Je ne suis pas sûr qu'il s'agisse vraiment d'un "cas d'école", et je ne voudrais en aucun cas me lancer dans l'analyse technique d'une décision du jury du concours, ce pourquoi je ne suis absolument pas qualifié.

Effectivement, on peut se dire que logiquement, le quatrième poste devrait revenir à l'ex-aequo éliminé(e) de la troisième place par le jeu de la voix prépondérante du Président du jury. Maintenant, si j'en crois le texte du règlement - un peu abscons il est vrai - tel qu'il est donné sur le programme, le quatrième poste est remis au vote, et la personne écartée de la troisième place par le mécanisme que vous décrivez est remise en compétition avec les candidats restant en lice pour ledit quatrième poste. Ce qui fait qu'il est effectivement possible qu'il lui échape finalement au profit d'un autre, même si cela peut a priori paraître étrange.

Mais encore une fois, je ne suis pas du tout sûr d'interpréter moi-même correctement le texte du règlement.


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haydn
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MessagePosté le: Lun Déc 26, 2005 11:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

René Sirvin, dans le Figaro, présente les nouveaux promus et commente les résultats du concours :


Citation:
A l'issue du concours femme, Myriam Ould-Braham, 23 ans, et la Toulousaine Dorothée Gilbert, 22 ans, ont été promues premières danseuses. Toutes deux issues de l'école de l'Opéra et engagées à 17 ans dans le corps de ballet sont déjà lauréates du prix Arop et adorées du public. Myriam, en outre, est lauréate de plusieurs prix, dont celui du cercle Carpeaux. Elles ont incarné jeudi après-midi le rôle de Juliette avec autant de charme que d'aisance. En variations libres elles se sont imposées avec autorité dans des rôles de femmes plus redoutables : Gamzatti de La Bayadère de Noureev pour Myriam, et Carmen de Roland Petit pour Dorothée.



L'article du Figaro est ICI


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nikiya



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MessagePosté le: Lun Déc 26, 2005 2:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

pour ma part,je tiens à dire que je suis véritablement indignée par les résultats masculins du concours de promotion.j'y étais,et j'ai assisté au sacre de stéphane phavorin,qui je le précise n'a pas démérité,mais c'est christophe duquenne qui aurait dù être promu.en effet,il a tout au long de l'année démontré tout son talent dans différents grands rôles du répertoire,et même pour le lac des cygnes,il doit travailler siegfried et rothbart,alors qu'il n'est prévu pour aucune dates à ces rôles.
quant à sébastien bertaud,il n'a terminé QUE 6ème,alors qu'il iradiait par son talent et son grand sens artistique.madame ghislaine thesmar l'a même trouvé d'un" romantisme exquis",et josé martinez,superbe. Mad



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sophia



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MessagePosté le: Lun Déc 26, 2005 2:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On peut en effet regretter et même déplorer la non-promotion de Christophe Duquenne qu'on utilise allégrement comme remplaçant tout au long de la saison, et qui est toujours là lorsqu'on a besoin de lui, mais ce n'est pas au concours de cette année qu'il faut s'en prendre... Cela fait en réalité des années qu'il aurait dû être promu, tout comme Stéphane Phavorin et Emmanuel Thibault qui l'ont finalement été, parce que le concours se passe de manière un peu plus correcte depuis l'an dernier. Je suis désolée, mais le classement des sujets reflète vraiment ce qui s'est passé le jour du concours (et je ne crois pas que l'on puisse dire de bonne foi de Mr Phavorin simplement qu'"il n'a pas démérité"), maintenant il n'y avait qu'un poste, et forcément il y a des pleurs.
Quant à la 6ème place de Sébastien Bertaud, je trouve aussi qu'elle n'est pas juste, eu égard à ses prestations vraiment très réussies. Pourtant Kim Yong-Geol n'usurpe pas sa première place à mon avis. Dans tout concours, il y a aussi des impondérables...
Quant aux propos que vous rapportez, cela reste des propos privés et nul n'était là pour les entendre ou pour les attester. Cela ne peut constituer un argument.


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Katharine Kanter



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MessagePosté le: Lun Déc 26, 2005 2:58 pm    Sujet du message: No plum-coloured velvet here! Répondre en citant

Concours Interne de Promotion,
Paris Opera
December 22nd and 23rd 2005


Anyone who thinks that the gentlemen of the ballet might be limp-wristed aesthetes who wear plum-coloured velvet to work, should attend the Paris Opera Concours. This writer is a tough old bird, with nearly fifty years in the trade, and every time, one crawls out on hands and knees. It is an in-your-face demonstration of what it means to engage in a vocation so demanding, that out of six billion individuals on this earth, only about a thousand at any one time, come anywhere even remotely near this level of dance.

That is the overall context.

The Devil, however, is in the details.

First and foremost, I question the wisdom of this particular system of promotion, for a number of strong reasons, not to be restated today. Essentially, because classical dance is a theatrical art form, and artists should be promoted on the basis of what they do in actual performance, not at an exam. Because the Concours, is just a glorified examination.

For the time being though, we are stuck with it. At least this year, the artists, who have been on stage every night till midnight for the past month, contest at 10 o’clock in the morning, rather than 8. They were on stage until midnight the night before. But, thank heaven for small mercies.

My next question concerns the peculiar arrangements for selecting the set variations for each class.

The lowest rank in the Paris Opera are the quadrilles. In the main, these are lads fresh out of school, many still teenagers.

But the set variation for the gentlemen quadrilles this year was Basilio’s, from Act III of Nureyev’s version of Don Quixote, an ugly, messy variation, devoid of all coherency. Its mechanical difficulty is such, that it almost stymied a couple of international stars here last year, containing as it does jolly little events such as quadruple pirouette followed by double or triple tour plané en attitude followed by a double rond de jambe if I recall aright; or, again, double tour to the right land en arabesque followed by double tour to the left land en arabesque. Altogether, in a variation lasting a couple of minutes, there must be half a dozen expressions of tour de force, that call for landing on one leg!

As it happens, people prepare the Concours for two to three months or more, depending on when the set variation is announced. This means that at the height of the theatrical season, you will have lads of 18 or 19, practising, in their non-existent “free time”, tour de force dozens of times a day, with landings on one leg. The generic name for these movements is the giveaway: tour de force. That means, in old French, “an expression or outlet for strength”.

But these lads have not the strength! They are not grown men. Just because, in theory, a lad can do the step, does not mean he have the strength in the torso, in the back, in the body, to hold the position as though he were a mono-bloc projectile moving through the air, so as to be in control as the tip of the toe reaches towards the ground. In theory, one should hear no landing - no sound at all, save a slight swish.

So, to conclude, if we ask unfinished youths to study such variations to pass the Concours, do not be surprised if six months from now, some shin-bone stress fractures show up, or hair-line fractures in the foot.

In a way, one builds up the body over years just as one builds a class, saving the really heavy stuff, that deploys the larger muscle groups, until the end. And one saves tour de force for the adult artist. It would make more sense to put the quadrilles to speed, lightness, ballon, batterie, and also, adagio work.

So this variation was a disaster, so much so, that several lads became spatially disorientated.

Accordingly, the Concours for the gentlemen quadrilles had essentially to be judged almost entirely on the free variation, a rather unbalanced situation, although I seem to recall, from the blur of nervous tension, that Messrs. Heymann and Chokroun survived the Nureyev with less broken crockery than most.

To be frank, this writer was hoping that M. Axel Ibot would be promoted, as his dancing in the corps de ballet has been to a very high standard. But he put in a confused Concours, and at the venerable age of 19, can afford to wait. In the free variation, Neumeier’s Spring and Fall, Adrien Bodet did not contest. He danced. I am not a fan of Neumeier’s choreography, but M. Bodet made a poem of it, all the more to his credit that he is neither tall nor “pretty” – we were held spellbound by the lad’s own qualities as an artist: imagination, intelligence, and great musicality. M. Bodet forgot about the Concours, and threw himself into the dance, carrying everyone along with him.

The class of coryphées struck one as a little under the weather, save for Pascal Aubin, a polished and experienced artist, whose performance in Béjart’s Arepo was about as close to perfection as we are likely to see. The gentleman who was promoted, M. Yong-Geol Kim, is a showy, somewhat metallic artist, his dance having a percussive quality that is perhaps felt to be a profitable antidote to a certain softness or languour in the French style.

Finally, the class of sujet. The duties bearing down upon this rank are unknown in any other major theatre. Elsewhere, most, though not all, would be at principal rank. The sujets are soloists who are on stage every night, and are thus acquainted inside-out with every position in the corps de ballet, but may also be called upon at any moment to stand in for an indisposed étoile or premier danseur. A taxing position, and not for the faint-hearted.

As these gentlemen are deemed – and generally are – very accomplished technicians, the set variation tends to lend more weight to interpretation, than to the mechanics of the trade.

This class, of about a dozen men, was comprised half of danseurs nobles, and half of dancers in the demi-caractère emploi.

This year, the set variation was Des Grieux’ from Manon, Act I, a variation for danseur noble, where the demi-caractère artist cannot be seen to especial advantage. For the danseur noble, though, this is an extremely interesting variation to dance, as the score, and the quality of movement MacMillan has composed to it, suit the French manner of dancing like a glove: well-placed with no mechnical element, no “seams shewing”, refined without weakness, and emotion always veiled by reserve.

Messrs. Phavorin and Duquenne were both so very admirable, that one realised that one was in the presence of something unique.

Certainly Phavorin, our new premier danseur, has restituted the ethos and atmosphere of the 18th Century in an almost-eerie way.

Nonetheless, one cannot but look upon the situation of Messrs. Phavorin and Duquenne, who are now 34 years old, with some bitterness. They should both have been promoted seven or eight years ago, if not earlier. It has not been helpful to the art form that over the last decade at Paris, we have tended to push ahead ladies and gentlemen who, though pleasant dancers, are known more for the beauties of their person, rather than for theatrical insight and mastery of all aspects of technique.

In any event, Stéphane Phavorin, for those who do not know him, is an extremely elegant danseur noble, of ideal harmonic proportions, who, I believe, originally trained as a pianist, and can read an orchestral score. Wearing as he does a faint air of madness, he is capable of utter "Verwandlung" into evil, as we have seen this past summer with his Tybalt.

One’s impression was that M. Magnenet did not wish to be promoted this year, not feeling ready, at 23, for the international responsibilities of a premier danseur, and that he almost “deliberately” under-danced. The same could be said of M. Meyzindi, who, although technically secure, has not yet developed a sense of theatrical “time and place”, enough to vanish into a role. He has been quite problematic this month in the Act III Spanish Dance of “Swan Lake”, riding rough-shod over the style, casting the eye-light down the middle of the body into the floor rather than sweeping along the diagonal, and using a Balanchine-type pelvic thrust and not the myriad Spanish écarté forms – although Duquenne has been down there most nights to shew us how it’s done.

The contest exposed rather harshly the immaturity, even technical immaturity, of M. Hoffalt, who though quite a character, with an odd and imposing stage presence, is in fact almost too immature for the class of sujet. There is something not quite right about his plié, and one saw that on stage in the Czardas as well – is it knee-pain? does he have a very short Achilles tendon? As for M. Valastro, who had been moving along promisingly two or three years back, his contest was somewhat disconcerting. The problem may be the lack of repertory for this type of very graceful, demi-caractère dancer, who would be well-suited to the pastoral and allegorical genre, had we a broad enough repertory. His strength should normally be speed, lightness, ballon, batterie and grace, while the type of work we have at Paris now, seems to be pushing him down into the ground, and perhaps even developing the wrong muscle groups for his style.

The Ladies


Owing to obligations, this writer was late for the quadrilles, and arrived only in time for the coryphées .

The set variation, the so-called “pizzicati” variation from Nureyev’s Raymonda, could best be described as a pointe-work exercise. It is an obstacle course, and not much fun to dance. Moreover, the lack of acuity, precise aesthetic sense, and just plain JOY in strict classicism, the that has become so apparent in our dancing here in recent years, was exposed to the stern light of day. The only flash of beauty one saw was from Sarah Kora Dayanova, who unfortunately, was not completely secure technically. Mlle. Renavand, a very forceful and dynamic artist, and Mlle. Laura Hecquet, though beyond excellent in the steps as such, both danced the variation with little delicacy or shading, while the ports de bras were, in the main, tossed to the wolves. With the exception of Mlle. Renavand, who dances firmly in her body, over the leg, for the other ladies the weakness in the upper body and neck was here painfully in evidence: either the head drops forward, or else it is retained by a system of ropes and pulleys, the cords and tendons straining. Wouldn’t it be easier, gang, to reintroduce dancing from the torso, with épaulement?

Laura Hecquet, promoted to sujet and first ranked, has the stage presence and technical security of a woman of thirty, but she is 21. She seems to be in the same “fach” as Wendy Whelan of NYCB, as her ability to create very abstract geometrical forms through the entire body, is most uncanny. Her eyes, too, remind one of Wendy Whelan, the intelligence, the shadowy depths lighted by strange fires. Although personally, I may not be over-partial to this slightly angular style, Mlle. Hecquet is already a significant artistic personality.

The same could be said of Mlle. Renavand, also promoted to sujet, who, like Fanny Fiat, has a most interesting technique. She places the torso, the body, with the head and neck securely over it, and automatically, will be over her leg. No strain in the upper body. It may not be very mobile, it may not be the most expressive use of the upper body, but it is efficient, it takes the weight onto the great bones and prevents the foot from being ground into the floor. I call this “mono-bloc” dancing, and à défaut d’épaulement, it is the best we can aim for at the present time. Everyone was bowled over by Mlle. Renavand’s interpretation of the Shadow variation from Mirages. Certainly, it was powerful, and persuasive, but I went away puzzled, unsure as to whether Lifar had wanted that much energy to be seen, and yet wonder whether the mysterious and melancholic interpretation by Séverine Westermann at the Concours two years ago, might not, in fact, be closer to his intention? Could someone who knew Lifar well enlighten us?

Up in the Gods

A couple of years ago at Garnier, I was standing up in the Gods, and just before the curtain went up, my attention was drawn as though by a magnet, to the countenance of a lady of about 23 standing in the next loge, so much so, that at the interval, we began to talk, and then conversed for a couple of hours after the performance. As it so happens, the lady was from Leipzig, a sculptor, and despite her youth, well-acquainted with the history of ideas. In reviewing the evening’s ballet, she pointed to the question of the “Erhabene”, and said, “The test of the artist, is whether he continue after the age of thirty. Those who do, are idealists.”

That, one would venture to say, is what Phavorin, Duquenne, and Fanny Fiat, are about.


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haydn
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MessagePosté le: Lun Déc 26, 2005 3:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ce long compte-rendu Katharine, j'espère que la plupart de nos lecteurs pourront en profiter, même si la langue de Shakespeare n'est pas forcément maîtrisée par tous.

Pour Nikiya, je comprends que vous réagissiez de manière passionnée si vous appréciez M. Duquenne, ce qui est aussi mon cas d'ailleurs. Mais la promotion de Stéphane Phavorin ne souffre pour moi pas de contestation possible. Même parmi les étoiles, peu auraient été capables de faire ce qu'il a fait aussi bien dans Manon que dans Le Fantôme de l'Opéra, tant sa danse était habitée, inspirée, d'une théâtralité exquise. Christophe Duquenne n'a rien à se reprocher, il a fait un excellent concours, mais Stéphane Phavorin était si exceptionnel que personne ne peut légitimement lui contester sa première place, en dépit de tous les mérites montrés par M. Duquenne.

Ce qui a sans doute compté aussi, c'est que depuis l'an passé, la politique du jury du concours est manifestement de s'en tenir de manière aussi proche que possible aux prestations effectuées le jour des épreuves, sans prendre d'autres paramètres en considération. Cela explique la promotion d'Emlile Cozette, qui s'est d'ailleurs avérée totalement justifiée au vu de ce qu'elle a accompli dans le Lac des cygnes.

Dans certains cas, cela peut évidemment laisser subsister une certaine amertume si ceux qui en font les frais sont des danseurs par ailleurs méritants, qui ont simplement trouvé plus fort qu'eux le jour "J". Mais en même temps, nous avons eu par le passé des concours où tout était joué d'emblée, et ou l'on pouvait sans grand risque de se tromper établir le palmarès plusieurs mois à l'avance. Cela contribuait à démoraliser les danseurs, qui retrouvent maintenant une certaine motivation à passer l'épreuve, sachant que tout reste ouvert.

Et cette année, je trouvre vraiment qu'il n'y a pas beaucoup de motifs à contestation, si ce n'est effectivement la surprenante sixième place de Sébastien Bertaud, qui avait exécuté une excellente Mazurka. Là aussi, le choix de M. Kim pour la première place - et malheureusement le seul poste à pourvoir - ne m'étonne pas du tout, car il a fait montre à la fois d'une très bonne technique et de vraies qualités d'interprète, original, dépouvu de toute fadeur, mais à mon sens, M. Bertaud aurait mérité la seconde ou la troisième place. Maintenant, encore une fois, je ne suis pas un professionnel de la danse, et les membres du jury ont peut être pris en compte des choses qui ont échappé à mon regard.


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nikiya



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2005 1:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

en fait,je m'insurge contre le fait que le concours de promotion soit devenu plus une affaire de politique où l'on avance des pions sur un échiquier,qu'une question de mérite et de talent dûment récompensés. je ne me soulevais pas contre la promotion de monsieur phavorin et de monsieur kim,mais contre un système qui devient pervers. Crying or Very sad



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haydn
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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2005 2:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que nous avons compris que vous n'étiez pas satisfaite des résultats du concours de promotion, Nikiya, c'est votre droit mais ne nous enlisons pas dans un mauvais débat, dont l'objet serait de faire le "procès" dudit concours. Merci.


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kitri



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2005 9:04 pm    Sujet du message: concours promotion 2006 Répondre en citant

Bonsoir ! Merci M. Haydn pour le renseignement ! Il est dommage que Melle Cordelier ait eu un problème. C'est la 2ème fois qu'elle ne participe pas au concours de promotion Sad . Bon rétablissement à cette charmante jeune fille, une année est vite passée. Tous mes voeux à cette jolie danseuse et à tous les membres de Dansomanie. Kitri


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haydn
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Messages: 26517

MessagePosté le: Mer Déc 28, 2005 1:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'an passé Aurore Cordellier avait participé au concours, et il y a deux ans aussi si je me souviens bien, Kitri. Il est vrai que depuis janvier dernier on ne l'a plus vue beaucoup en scène, et il faut espérer qu'elle fera bientôt son retour.


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noone



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MessagePosté le: Mer Déc 28, 2005 12:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dommage que tout les lecteurs ne puissent pas profiter des commentaires de Mme Kanter, qui pourtant écrit si bien la langue de Molière!


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Jonquille



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MessagePosté le: Dim Jan 01, 2006 11:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'arrive après la bataille mas j'ai réussi à suivre, de loin, les résultats de ce concours.
J'adresse toutes mes félicitations à tous les promus. Je suis ravie pour Dorothée Gilbert et Myriam Ould-Braham dont j'espérais ardemment la promotion.
Pour les hommes je ne m'attendais pas du tout à la promotion de Y.G. Kim et de Stéphane Phavorin, d'ailleurs je ne pensais même pas que ce dernier allait concourir. Personnellement j'aurais aimé voir Christophe Duquenne promu car c'est un excellent danseur très méritant qui danse souvent mais que l'on ne fait pas passer au grade supérieur.
Stéphane Phavorin est un danseur remarquable que l'on a pu apprécier notamment dans le rôle d'Incitatus (dans Caligula) récemment. En revanche je ne me souviens pas avoir particulièrement remarqué Y. G. Kim dont l'expressivité ne me semble pas évidente.
Je ne conteste pas du tout les choix du jury (surtout que je n'ai pas assisté au concours) mais il me semble que ces nominations ne sont pas forcément cohérentes. Il est tout à fait juste de récompenser les danseurs dont la prestation a semblé la meilleure, cela va sans dire, néanmoins il faudrait surtout songer à les faire danser par la suite, sinon quel est l'intérêt d'une nomination ? Or il me semble que nous manquons de danseurs capables de tenir des premiers rôles de danseurs nobles du répertoire classique. On a vu les problèmes engendrés par les blessures de nos étoiles masculines dans Joyaux. Heureusement pour Le Lac les choses se passent mieux, dans l'ensemble. Stéphane Phavorin danse Rothbart et j'aurais aimé le voir dans ce rôle. D'ailleurs il ne m'a pas semblé avoir lu des commentaires sur sa prestation ? Mais si un Siegfried se blesse qui va le remplacer. Certes pas S. Phavorin...
S. Phavorin est un danseur noble mais les rôles de prince (ou assimilé) ne lui conviennent pas physiquement, de même pour Y. G. Kim. On va distribuer ces promus dans des rôles de "méchant" (Rothbart, Tybalt..) ou de demi-caractère mais le reste qui le dansera si nos Etoiles sont défaillantes ? Je pense que la question de l'emploi et du physique est primordiale pour un danseur et que le jury du concours, même s'il a récompensé de bons danseurs, aurait dû y songer... J'espère que l'on comprend bien ce que je veux dire...


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haydn
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MessagePosté le: Lun Jan 02, 2006 12:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Stéphane Phavorin danse Rothbart le 5 avec Eleonora Abbagnato. Et si vous aviez assisté au concours, Jonquille, vous comprendriez que ce jour là, le jury ne pouvait faire autrement, au risque de se déconsidérer, que de donner l'unique - hélas - poste de Premier danseur à Stéphane Phavorin, tant celui-ci a réalisé une prestation exceptionnelle. Et pourtant, Christophe Duquenne avait lui aussi fait le maximum, mais là, M. Phavorin était en état de grâce...

Quand à Yong-Geol Kim, nous ne serons simplement pas d'accord, c'est un danseur doué d'une très forte personnalité sur scène Wink


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Jonquille



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MessagePosté le: Lun Jan 02, 2006 12:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous crois Haydn et je ne demande qu'à être convaincue par ce danseur. Mais encore une fois je ne conteste pas cette promotion, et encore moins celle de S. Phavorin, mais je me pose des questions sur les distributions futures et sur les emplois alloués aux promus.


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