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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3557
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Posté le: Dim Fév 12, 2017 1:23 am Sujet du message: |
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En réponse à Marie-A, cela dépend des théâtres : là où demeure la tradition de saluer à l'entracte (comme par exemple au Bolchoi), Gamzatti a l'occasion de saluer après le 2e acte. En revanche lorsque cette tradition n'existe plus (comme c'est le cas aujourd'hui dans 80% des institutions, où les lumières se rallument immédiatement pour permettre aux spectateurs de se ruer sur les espaces de restauration...) Gamzatti ne salue pas, effectivement comme hier.
Evidemment, si l'artiste réclamait son "rideau", je ne pense qu'on l'en empêcherait... En l'occurence, là, comme les 3 solistes étaient visiblement venus cachetonner, je pense que cela arrangeait l'artiste en question de vite se démaquiller et aller dîner, sans attendre les saluts 1h plus tard...
Dans la version du Royal Ballet, Gamzatti danse à nouveau après le 3e acte - il y a une sorte de 4e acte...-, ce qui permet à Solor de venir saluer "entouré de ses dames", Nikyia et Gamzatti
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Marie-A
Inscrit le: 29 Déc 2016 Messages: 104
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Dim Fév 19, 2017 5:31 pm Sujet du message: |
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Un long article, agrémenté de deux très jolies vidéos, sur le ballet Igor Moïsseïev, qui fête cette année son 80e anniversaire, dans Russia Beyond The Headlines.
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Cantalabute
Inscrit le: 29 Jan 2013 Messages: 180 Localisation: Valence - France
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Posté le: Jeu Fév 23, 2017 1:36 am Sujet du message: |
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Je vais peut-être en surprendre certains : l'autre soir je suis allé assister dans ma province profonde à une représentation du Lac des Cygnes par l'Opéra National de Russie … et j'ai passé une merveilleuse soirée !
Un véritable orchestre de plus de 30 musiciens (pas une simple bande son !) qui interprétait Tchaïkovski avec cœur (et, à vous lire, certainement mieux que certaines formations que l'ONP glisse dans la fosse du Palais Garnier pour accompagner certaines séries de ballets …!), de beaux décors en toiles peintes (avec un fort astucieux système permettant de les changer alors que quasiment aucune salle de la tournée ne permet de les faire échapper normalement), des costumes seyants aux couleurs délicates, et de très bons éclairages.
Mais la Danse, me direz-vous ? Trois Odette/Odile et deux Siegfried alternent (car il y a spectacle chaque jour !) : ce soir-là c'était Ekaterina Kozachenko, technique sure et très beau travail des bras, et Jan Vana, à la belle élévation, tous deux solistes à l'Opéra de Kiev, qui incarnaient les deux personnages principaux. Dommage que le Bouffon soit resté anonyme pour le public, car sa virtuosité faisait plaisir à voir. Mais ce qui m'a le plus impressionné c'est de constater que cette troupe, avec un effectif limité à une quarantaine de danseurs, pouvait aligner au 2ème acte (ici 2ème scène de l'acte 1) 24 cygnes dessinant avec une précision et une synchronisation parfaites les lignes de la chorégraphie de Lev Ivanov, et cela avec un travail des bras dont, décidément, seules les ballerines russes ont le secret.
Salle comble et public enthousiaste n'en finissant pas de rappeler : qui dit que la Danse Classique n'intéresse pas le "grand public" … si ce n'est nos élus et les pontes des différentes instances culturelles et ministérielles qui auront bientôt réussi à la faire disparaître des provinces françaises ?! Alors il reste encore 50 villes en France pour cette tournée : si c'est affiché près ce chez vous, allez-y car, même si ce n'est pas le Bolshoi, c'est déjà une chance d'avoir une représentation d'un ballet classique de cette qualité près de chez soi !
Deux précisions encore : cette troupe est issue de l'Opéra Théâtre de Tcheliabinsk (ville de l'Oural de 1 200 000 habitants) et son directeur artistique et chorégraphe est Youri Klevtsov (on lui doit cette adaptation du Lac en 2 actes et 4 tableaux), par ailleurs maître de ballet et répétiteur au Bolshoi.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3557
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Posté le: Jeu Fév 23, 2017 11:29 am Sujet du message: |
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Cantalabute a écrit: |
Mais ce qui m'a le plus impressionné c'est de constater que cette troupe, avec un effectif limité à une quarantaine de danseurs, pouvait aligner au 2ème acte (ici 2ème scène de l'acte 1) 24 cygnes dessinant avec une précision et une synchronisation parfaites les lignes de la chorégraphie de Lev Ivanov, et cela avec un travail des bras dont, décidément, seules les ballerines russes ont le secret. |
Cela me rappelle les 24 Ombres impeccables de la Bayadère lors de leur venue au Palais des Congrès à Paris. Le corps de ballet féminin semble le point fort de cette compagnie.
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Estelle
Inscrit le: 17 Juin 2009 Messages: 204 Localisation: Lyon
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Lun Fév 27, 2017 9:37 pm Sujet du message: |
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Où il apparaît que cette appellation "Opéra national de Russie" cache de vraies-compagnies-qui-existent, mais qui se transforment au fil des mois! Personnellement, "Opéra national de Russie", ça me fait fuir de suite, cela m'évoque une énième imposture commerciale montée par des gens sans trop de scrupules pour des tournées en Occident (avec des mots magiques comme "Russie", "Moscou", "Impérial", etc. utilisés pour attirer le chaland) et des danseurs médiocres exploités, alors que si je vois Ballet d'Ekaterinbourg, je suis davantage intéressée, je sais à quoi j'ai affaire.
Je n'ai jamais vu le Ballet d'Ekaterinbourg, mais c'est une compagnie provinciale sérieuse, dirigée aujourd'hui par Viacheslav Samodourov, ancien danseur étoile du Mariinsky et du Royal Ballet, également chorégraphe, qui renouvelle depuis quelques saisons le répertoire de la compagnie. Ils ont même reçu des récompenses aux "Masques d'or", si je me souviens bien.
Leur site annonce du reste la première d'une nouvelle production de Giselle (puisque c'est avec ce ballet qu'ils tournent ensuite) en avril prochain, montée par Natalia Bolchakova et Vadim Goulaev, deux anciennes grandes étoiles du Mariinsky : http://www.uralopera.ru/
Après, pas sûr non plus que c'est cette nouveauté qu'ils vont montrer.
Il est néanmoins amusant de voir l'affiche à destination du public russe, qui témoigne d'une volonté de modernisation assez évidente (même si la Giselle proposée est tout à fait classique), et celle qu'on réserve au grand public occidental, sevré de tutus-pointes-diadème, totalement passe-partout. On pourrait en faire un essai de sémiologie.
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Lun Fév 27, 2017 11:23 pm Sujet du message: |
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Il me semble que c'est également à Ekaterinbourg que Vikharev a remonté La Fille mal gardée - preuve supplémentaire que ce n'est pas une compagnie de derrière les fagots, loin s'en faut.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Lun Fév 27, 2017 11:30 pm Sujet du message: |
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Oui, bientôt reprise d'ailleurs. Et en mars, ils proposent aussi un 3-bill, "En pointe", avec Cinq Tangos de Hans Van Manen, Variations Salieri de Viacheslav Samodourov, et Paquita - Grand Pas, dans les très beaux costumes d'Elena Zaitseva, qui avait habillé la production Bourlaka du Bolchoï.
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Estelle
Inscrit le: 17 Juin 2009 Messages: 204 Localisation: Lyon
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Posté le: Mar Fév 28, 2017 3:07 am Sujet du message: |
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Merci beaucoup pour toutes ces précisions, sophia et Florestiano !
Moi aussi je regrette que ces compagnies n'utilisent pas leurs "vrais noms" lors de leurs tournées, plutôt que ce terme "Opéra national de Russie" qui ne correspond à rien de précis...
C'est bien "Giselle" qu'ils vont présenter à Lyon.
Effectivement la différence entre les 2 affiches prête à sourire... mais je ne sais pas si c'est la compagnie elle-même qui choisit ses affiches pour sa tournée en France ?
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Mar Fév 28, 2017 9:51 am Sujet du message: |
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Non, vous pensez bien, c'est le producteur de la tournée (France Concert)! J'imagine que c'est lui aussi qui a imaginé cette appellation ridicule d'"Opéra national de Russie", parce que ça rime avec "Opéra national de Paris" sans doute . Pratique, les affiches sont toujours dans le même style, quelle que soit la compagnie.
Le cœur de cible est clair : le très grand public qui veut voir du tutu. Les places sont vendues dans les Carrefour, les spectacles ont lieu dans les Kongresspalast et autres Zénith, alors ils ne vont pas faire non plus dans la subtilité ni l'originalité.
On rejoint la discussion de l'autre fil sur l'image du "classique" en France, sectorisé à l'extrême : d'un côté, le marketing à l'emporte-pièce des producteurs type France Concert, de l'autre, celui, ésotérique et élitiste dans le mauvais sens du terme (franchement, quand on pense à la 3e Scène...), estampillé ONP. Et entre les deux, des compagnies provinciales en voie de disparition et à peu près inexistantes médiatiquement parlant.
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Estelle
Inscrit le: 17 Juin 2009 Messages: 204 Localisation: Lyon
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Posté le: Mar Fév 28, 2017 6:07 pm Sujet du message: |
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Les affiches ont au moins le mérite d'annoncer la couleur (pas comme certaines affiches de l'Opéra de Paris, qui semblent être conçues pour ne pas avoir le moindre rapport avec le spectacle présenté- hop un nuage par ci, un palmier par là...)
Et je suis vraiment attristée de voir que dans la plupart des villes françaises, la possibilité de voir du ballet soit devenue aussi inexistante: l'Opéra de Paris tourne fort peu en France (j'imagine qu'il doit y avoir des contraintes budgétaires, mais tout de même, il s'agit d'une compagnie nationale qui est subventionnée par les contribuables de la France entière), les compagnies classiques de province disparaissent les unes après les autres (j'ai commencé à m'intéresser à la danse il y a 25 ans, dire qu'à l'époque il y avait encore des compagnies classiques à Marseille, Roubaix, Mulhouse, Nancy entre autres)...
Et pourtant, à voir le remplissage des salles pour ces compagnies russes, il y a un public qui est intéressé par le classique.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Mar Mai 16, 2017 8:58 am Sujet du message: |
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Contrairement à ce qui avait été annoncé (?), ce n'est pas le ballet d'Ekaterinbourg qui se produira dans la Giselle qui tourne en France en juin, mais le ballet de Kazan.
Kazan, où se déroule en ce moment le festival Noureev (du 13 au 30 mai), avec de nombreux invités, venus du Ballet de Vienne (Maria Yakovleva, Masayu Kimoto), de l'Opéra de Paris (Dorothée Gilbert), du Ballet de Munich (Osiel Gouneo), du Bolchoï (Anastasia Stashkevitch, Viacheslav Lopatin, Artem Ovcharenko, Mikhail Lobukhin), du Mariinsky (Ekaterina Kondaurova), du Stanislavsky (Oksana Kardash, Dmitry Sobolevsky, Ivan Mikhalev), du Ballet de Norvège (Yolanda Correa), du Semperoper de Dresde (Denis Veginy, Istvan Simon), etc...
http://kazan-opera.ru/news/11485/
Dorothée Gilbert danse Giselle le 25 mai avec Istvan Simon (Albrecht), Oksana Kardash (Myrtha) et, dans le pas de deux des Paysans, notre petit couple préféré, Midori Terada et Koya Okawa.
Le 26, Don Quichotte avec Yolanda Correa et Osiel Gouneo!
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26514
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Posté le: Mar Aoû 29, 2017 12:04 pm Sujet du message: |
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Du 11 septembre au 19 octobre 2017 aura lieu le Festival de Musique et de Danse de Bangkok. Deux compagnies russes, avec quatre programmes différents, y seront représentées, afin de célébrer le 120ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Thailande et la Russie.
En ouverture, le 11 septembre, cela s'imposait, le Ballet de l'Opéra d'Ekaterinbourg (ex-Sverdlovsk) ouvrira les festivités avec une chorégraphie venue de l'ex-URSS, Katya et le Prince de Siam, signée Vassily Medvedev.
--> http://www.bangkokfestivals.com/en/matches/katya-the-prince-of-siam/
La même troupe récidivera le 13 septembre avec Cendrillon, dans la version de Malygina Nadezhda.
--> http://www.bangkokfestivals.com/en/matches/cinderella-classical-ballet-russia/
Le 15 septembre le Ballet de Bachkirie (dont la capitale est Oufa, la ville de Noureev) se produira dans un programme plus "orthodoxe", avec Spartacus dans la production Virsaladzé / Grigorovitch.
--> http://www.bangkokfestivals.com/en/matches/spartacus-classical-ballet-in-3-acts-russia/
Le 17 septembre, le Ballet de Bachkirie fera sa seconde apparition avec Le Corsaire, dans une réalisation due, comme Spartacus, à Youri Grigorovitch
--> http://www.bangkokfestivals.com/en/matches/le-corsaire-classical-ballet-in-3-acts-russia/
Avis donc à nos lecteurs du Sud-Est asiatique (nous en avons). |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26514
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Posté le: Jeu Oct 19, 2017 7:09 pm Sujet du message: |
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La Russie fait souvent figure de "patrie" du ballet classique. Il n'en existe pas moins de nombreuses troupes professionnelles qui se consacrent au répertoire contemporain. Notre correspondante Katia Anapolskaya a choisi de nous présenter "Balet Moskva" ("Le Ballet de Moscou"), une compagnie qui va bientôt fêter ses trente ans d'existence, et qui possède à son répertoire des ouvrages de Régis de Obadia ou de Rachid Ouramdane. Pour ce faire, elle est allée à la rencontre de sa directrice, Elena Tupyseva :
Balet Moskva, 30 ans de danse contemporaine en Russie
C’est comme un laboratoire créatif dans lequel s’affine l’art du chorégraphe. Et pour la troupe, c’est la possibilité de découvrir et d’essayer un nouveau langage chorégraphique. Pour élever le niveau technique de la troupe, nous invitons en permanence des professeurs d’Europe et des Etats-Unis, nous collaborons avec des maîtres du ballet de l'école de Dresde (Palucca-Schule) et nous travaillons bien sûr avec des danseurs et chorégraphes russes. Nos répétiteurs, professeurs et chorégraphes sont Artyom Ignatiev et Anastasia Kadruleva, anciens danseurs du Ballet Eifman de Saint-Pétersbourg. Comme il se doit, tout ce travail a déjà porté ses fruits : deux ans d’affilée, nous avons eté récompensé par un «Masque d’or» [la principale distinction russe pour les spectacles de théâtre, ndlr] à Moscou. Par exemple, le spectacle Café Idiot (Masque d'or en 2016) a eu un grand succès : ce travail de Sacha Pepelyaev d’après le roman de Dostoïevski est très demandé par divers festivals de théâtre et de danse contemporaine. Cette année, nous avons été invités par le chorégraphe Viatcheslav Samodourov à Ekaterinbourg pour présenter un autre spectacle, Every Direction is North, de Karine Ponties (Masque d'or en 2017). Espérons que nous allons continuer comme cela. Еt vous trouverez ci-dessous une liste des quelques spectacles à notre répertoire, à mon avis les plus réussis, qui donne une idée des chorégraphes avec lesquels nous travaillons actuellement».
--> Lire la suite |
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