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chien en peluche
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 Posté le: Jeu Déc 22, 2016 3:28 pm Sujet du message: |
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| Heureusement pour nous, la retransmission (toujours en différée) de la saison 2016-1017 du Bolshoï dans les salles de cinéma vient de commencer au Japon aussi le mercredi 14 décembre---malheuresement pour moi, c'était le lendemain de mon retour de Paris chez moi, donc je n'avais pas de courage d'y aller après le boulot. C'était Casse-Noisette que haydn avait signalé un peu plus haut dans ce fil, que j'avais raté l'an dernier aussi pour des raisons professionnelles. La prochaine sera La Belle au bois dormant au début février, le mercredi 8, si je m'en souviens bien. Ca fait longtemps que je n'ai pas vu cette production avec le Bolshoï, j'aimerais y aller.
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haydn
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| Posté le: Mar Déc 27, 2016 3:27 pm Sujet du message: |
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La Belle au bois dormant du Bolchoï sera retransmise le 22 janvier à 16h00 dans les cinémas du réseau Pathé Live. Il s'agit bien d'un direct et non d'une reprise de l'enregistrement de novembre 2011 avec Svetlana Zakharova et David Hallberg :
Bande annonce (en français) :
Trailer (in English) :
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sophia
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sophia
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Sveta
Inscrit le: 26 Déc 2009
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| Posté le: Dim Jan 01, 2017 5:37 pm Sujet du message: |
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Bonjour à tous et bonne année!!!
Pas de Svetlana du coup..?
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010
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sophia
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sophia
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haydn
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| Posté le: Mar Jan 17, 2017 6:57 pm Sujet du message: |
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La webserie épisode 3 est aussi disponible en version française maintenant :
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sophia
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haydn
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| Posté le: Dim Jan 22, 2017 10:04 pm Sujet du message: |
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Après avoir vu cette nouvelle Belle au bois dormant, j'avoue que je me demande un peu pourquoi ce n'est pas Nina Kaptsova justement qui a été filmée pour la retransmission au cinéma. Manifestement, le Bolchoï a décidé que c'est Olga Smirnova qui prendrait la relève en qualité de star emblématique de la compagnie, et qui serait médiatisée au plan international. Au vu des capacités exceptionnelles de Mlle Smirnova, une telle place n'est certainement pas usurpée, mais est-ce une raison pour la distribuer jusque dans des rôles qui ne lui sont pas naturellement destinés?
Sur le plan technique, il n'y a évidemment rien à redire, et (presque) tout ce que fait Smirnova est d'une perfection qui tient du miracle. Mais cette danseuse qui, à seulement seize ans, était déjà d'une maturité époustouflante, n'a rien d'une femme-enfant, d'une fragile princesse de contes de fées. C'est une guerrière, une conquérante, animée du même feu qu'une Maria Alexandrova. Certes, elle n'en n'était qu'à sa deuxième apparition en Aurore, et l'expérience lui manque peut-être, mais il est douteux (et sans doute pas souhaitable) que sa personnalité se transforme fondamentalement. Il y a des emplois qui conviennent mieux à une artiste que d'autres, et il n'y a rien de vraiment dramatique à cela.
Aucune réserve en revanche en ce qui concerne le prince splendide de Semyon Chudin, qui s'impose aujourd'hui comme l'une des valeurs les plus sûres du Bolchoï. Son physique un peu atypique - on est loin de la caricature du bellâtre - et ses aptitudes hors-normes dans le domaine des sauts et de la petite batterie le rapprochent un peu d'un David Hallberg, qui n'a pas pu, en raison d'une très mauvaise blessure, apporter à la compagnie moscovite qui l'a accueilli tout ce qu'il aurait voulu, et tout ce qu'on attendait de lui. Mais comme toujours, le malheur des uns fait le bonheur des autres, et Semyon Chudin s'est maintenant solidement installé dans la place. A la plus grande joie des balletomanes.
Autre star de la soirée, Yulia Stepanova, en Fée des lilas. Tout juste nommée étoile, la nouvelle merveille du Bolchoï est une transfuge - une de plus! - du Mariinsky, et un pur produit de l'Académie Vaganova. Nous l'avions d'ailleurs justement découverte en... Fée des Lilas lors du gala de l'école en 2009. Avec Olga Smirnova en Prima ballerina assoluta, on se sentait davantage à Saint-Pétersbourg qu'à Moscou.
La relève purement moscovite était cependant aussi présente, avec Margarita Shrainer (Fée Diamant), qui semble actuellement très appréciée de Makhar Vaziev, le directeur du Bolchoï.
Parmi les Fées, on distinguait Anastasia Stashkevich en Canari (du luxe pour un tel rôle) et la charmante Daria Khokhlova en Candide - que l'on retrouve au dernier tableau grimée en Cendrillon.
Le Duo des chats composé de Victoria Litvinova et Denis Medvedev manquait un peu de fantaisie, mais il faut dire que les félins sont bridés par une chorégraphie tarabiscotée qui ne laisse que peu de place à l'interprétation.
En revanche, le Petit Chaperon rouge (Maria Mishina) et le Loup gris (Anton Savichev), ont campé, sur le mode "je t'aime moi non plus" une paire pleine de verve et d'entrain.
Enfin, il faut saluer l'excellente prestation de l'orchestre, placée sous la direction de Pavel Sorokin, l'un des vieux "routiers" des soirées de ballet au Bolchoï.
A noter que durant l'entracte, il y a eu quelques problèmes techniques, et le son était en léger décalage avec l'image. Cela donnait une allure quelque peu surréaliste aux interventions de l'incontournable Katia Novikova, vêtue pour l'occasion en Snegourotchka, la petite fille des neiges qui accompagne le Père Noël (plus exactement, le "grand-papa gel", Дед Мороз) dans la tradition russe. Les choses sont heureusement rentrées dans l'ordre lors de la reprise du spectacle. |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086
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| Posté le: Dim Jan 22, 2017 11:40 pm Sujet du message: |
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Par son naturel et son charme juvénile, Nina Kaptsova incarne évidemment davantage l'idéal de la princesse Aurore (et les extraits de sa prestation que l'on peut attraper ici ou là sont un délice, regardez simplement la répétition diffusée par Pathé Live...), mais il est aisé de comprendre pourquoi, dans le cadre d'une retransmission en direct destinée à un public international, on a choisi Olga Smirnova, quoiqu'elle soit plus reine que princesse : il y a la ballerine exceptionnelle qu'elle est déjà, bien sûr, mais il y a aussi le couple qu'elle forme avec Semyon Chudin, qui représente aujourd'hui, de la manière la plus éclatante qui soit, l'excellence du Bolchoï dans le monde du ballet.
Il est néanmoins important de souligner que ce n'est là que sa deuxième (ou troisième) fois en Aurore, sur la scène du Bolchoï au moins. Tout est, formellement, proche de la perfection - l'adage à la rose n'a ainsi rien d'une épreuve que l'on suit, le souffle court, en se demandant si, oui ou non, ça va tenir -, mais elle ne possède pas le rôle comme Chudin, d'une noblesse absolue en Désiré et tellement éblouissant de bout en bout qu'on a du mal à en croire ses yeux  (je ne connais pas par cœur la chorégraphie de Grigorovitch, mais j'ai comme l'impression qu'il nous a rajouté quelques difficultés dans la variation du III). Elle a des regards extraordinaires, adressés à ses partenaires ou au public, mais on sent aussi, parfois, un peu de précipitation, un peu de brusquerie déplacée - de tension peut-être? - qui l'empêchent d'atteindre complètement la sérénité et l'harmonie que l'on attend du personnage. Il n'y a aucun doute, la concernant, qu'elle en fera évoluer les contours, la plastique aussi, comme on l'a vu par exemple avec sa Bayadère. Tout ce qu'elle touche est passionnant à suivre de toute façon.
On mesure justement, avec Youlia Stepanova, en Fée des Lilas, ce que représente l'expérience d'un rôle, qu'elle avait certes dansé lors du spectacle de fin d'études de l'Académie Vaganova (il s'agissait simplement du prologue du ballet), mais aussi beaucoup, par la suite, au Mariinsky. C'est techniquement sans la moindre bavure, d'un goût parfait stylistiquement parlant, mais aussi d'une sérénité totale dans l'incarnation.
La distribution portait clairement la marque de Makhar Vaziev : une prime aux ballerines Vaganova, avec Smirnova et Stepanova dans les deux grands rôles féminins, et une prime aux jeunes pousses du corps de ballet. Mon avis est que c'est bien, en plus d'être nécessaire (il faut sans cesse chercher la relève, même quand le sommet est éblouissant), mais aussi un peu dangereux. On note en effet, ici ou là chez certains solistes des variations, un peu trop de verdeur, un petit manque de maturité, ce qui n'était clairement pas la marque du Bolchoï jusque-là. Pour faire bref, cela manque de Tikhomirova, de Lopatin, de Kretova, de Kaptsova..., de ces solistes capables d'illuminer le moindre petit rôle. Honnêtement, sans avoir la distribution sous les yeux, je ne connaissais pas - je n'identifiais pas du premier coup d’œil en tout cas - la moitié, voire plus, des fées et personnages de contes au troisième acte. Anastasia Stashkevitch, excellente en Canari (on le serait à moins, c'est un peu la sous-exploiter...), était ainsi à peu près la seule rescapée de "l'ancien temps". Parmi les nouveaux venus, on remarque évidemment la vivacité et le saut conquérant de Margarita Shrainer en Diamant (même si elle a commis une petite erreur), mais aussi la personnalité élégante d'Artemy Belyakov (moins un "nouveau" que d'autres toutefois), qui campe un très bel Oiseau bleu, avec des sauts magnifiques et des bras très mobiles, qui ne tombent pas pour autant dans le maniérisme.
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sophia
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Taor
Inscrit le: 27 Mai 2006
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| Posté le: Mar Jan 24, 2017 6:37 pm Sujet du message: |
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| La jeune Olga Smirnova n'est pas si jeune comme l'écrivent Haydn et Sophia. En realité est plus âgée de 10 ans, donc a 26 ans! Elle est née en 1991 à St. Pétersbourg et a graduée Vaganova en 2011. (Voir You Tube "Graduation Gala Vaganova Ballét Academy" troisième partie dans le rôle de Nikyia, acte 3). Cette modification apporte changement dans vos commentaires?
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086
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| Posté le: Mar Jan 24, 2017 6:52 pm Sujet du message: |
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Taor, nous avions vu Olga Smirnova alors qu'elle était encore élève de l'Académie Vaganova, en 2009. Elle devait donc avoir 17 ou 18 ans - non 16, mais là n'est pas la question -, et c'est à cela que Haydn faisait allusion. Tout ce que je peux dire est qu'elle était déjà une évidence pour tout le monde - une ballerine adolescente qui semblait porter mille ans sur elle. Youlia Stepanova était deux classes au-dessus et a passé justement le diplôme cette année-là. Elle dansait le rôle de la Fée des Lilas dans le prologue de La Belle au bois dormant.
Pour en revenir à mon commentaire (rapide), rien à changer sur le fond. Olga Smirnova est une ballerine exceptionnelle, promise à une carrière magnifique, car elle a l'intelligence et l'humilité, en plus de tout le reste. Aurore est un quasi-début pour elle, et je pense que malgré toutes ses merveilleuses qualités, elle ne s'est pas encore trouvée complètement dans ce rôle.
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