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Nouvelles du Théâtre des Champs-Élysées
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Joelle



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MessagePosté le: Dim Jan 15, 2017 7:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nous y étions samedi 14 et je souscris aux propos de LucyOnTheMoon à la différence près que Iana Salenko était top, et les ensembles nous ont semblé très bien réglés.
Une belle découverte cette Chauve Souris que je ne connaissais absolument pas, en relecture italienne Smile


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haydn
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MessagePosté le: Dim Jan 15, 2017 11:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La Chauve-Souris de Roland Petit a été créée le 2 juin 1979 à l'Opéra Garnier de Monte-Carlo, avec une distribution qui réunissait alors, dans les trois rôles principaux, Zizi Jeanmaire (Bella), Denys Ganio (Johann) et Luigi Bonino (Ulrich). A peine six mois après les premières représentations sur la Côte d'Azur, l'ouvrage a été mis à l'affiche, avec la même distribution, du Théâtre des Champs-Elysées. La création fut filmée et diffusée à la télévision, puis publiée en vidéocassette, dans une production signée Franca Squarciapino pour les costumes, et Giulio Coltellacci pour les décors. Si les habits sont demeurés les mêmes, les décors, eux, furent refaits par l'architecte Jean-Michel Wilmotte et cette Chauve-Souris relookée fut captée en 2003 à la Scala de Milan et commercialisée en DVD dans la foulée. La scénographie de Wilmotte s'inspire du style Art Déco (clin d'oeil à l'Opéra de Marseille, la «maison» de Roland Petit?), et s'intègre de ce fait remarquablement bien au Théâtre des Champs-Elysées, au point de donner la sensation d'une continuité entre la salle et la scène. Seules fausses notes, la reproduction racoleuse de la porte à tambour (et de l'enseigne) du célèbre restaurant «Chez Maxim's» et une «batmobile» hippomobile – un fiacre, quoi! – rétive et un peu ridicule.

Soyons francs, la Chauve-Souris n'est pas du meilleur Roland Petit. La chorégraphie, passablement putassière, s'inscrit dans la ligne de Proust ou Les Intermittences du cœur (1974) : effets faciles et appuyés, qui confinent très vite à la vulgarité. C'est un peu la marque de la décennie 1970-1980, où Roland Petit, fort de la notoriété acquise avec d'authentiques chefs-d’œuvre tels Les Forains, Le Jeune homme et la Mort, Le Loup, ou de belles réussites (Carmen, Notre-Dame de Paris), cherche davantage à flatter le grand public.

La Chauve-Souris ne peut survivre au crash que si elle est portée par des interprètes d'exception. Ce fut le cas lors de sa création, avec une chorégraphie entièrement bâtie autour de Zizi Jeanmaire, de retour d'une longue éclipse de quatre ans consécutive à une blessure au pied. L'épouse de Roland Petit faisait alors figure de «miraculée de la médecine», les chirurgiens étant parvenus à lui greffer un tendon d'Achille artificiel en lieu et place de celui qui s'était rompu un soir de 1975, alors que la danseuse faisait sa première apparition sur la scène de l'Opéra de Paris depuis... 1944.

Eleonora Abbagnato, nouvelle directrice du Ballet de l'Opéra de Rome, avait probablement bien conscience de la nécessité de disposer de danseurs doués d'un charisme sans faille, en invitant, pour la première Parisienne – qui avait lieu - signe du destin? - le 13 janvier 2017 - le jour même de l'anniversaire de Roland Petit -, deux stars du Staatsballett de Berlin pour renforcer la compagnie transalpine. Las, Iana Salenko et Marian Walter, initialement annoncés, ont été transférés à l'ultime moment sur la représentation du 14/01, on espère pour de bonnes raisons, et ce sont finalement Rebecca Bianchi, Michele Satriano et Antonello Mastrangello qui ouvrirent le bal au Théâtre des Champs-Élysées, respectivement en Bella, Johann et Ulrich. Rebecca Bianchi, nominée l'an passé aux Benois de la danse, à Moscou, est une danseuse fine, délicate, et sans doute trop subtile pour camper une grande bourgeoise libertine. Elle danse joliment, mais doit forcer sa personnalité, et les œillades et les déhanchés tombent un peu à plat et virent paradoxalement au vulgaire, tant ils paraissent en décalage avec le véritable tempérament de la ballerine. Dommage, car c'est plutôt une nouvelle Eleonora Abbagnato qu'on aurait espéré découvrir dans un rôle où il faut se lâcher sans complexes. Face à elle, le Johann – Batman (les élytres de son costume de pipistrello sont franchement ridicules et il faut avoir courage et abnégation pour monter sur scène ainsi attifé) de Michele Satriano fait montre de davantage de présence, et sa verve toute latine fait le reste. Mais tout de même, là où on réclame du champagne et des bulles, on se retrouve avec un Asti pas très «spumante» dans le verre. En l'absence d'un couple hors-normes – il ne suffit pas ici d'être «simplement» bon, ce n'est pas sur la technique que se fait la différence –, cette Chauve-Souris romaine peine un peu à prendre son envol.

Celui qui tire finalement le mieux son épingle du jeu, c'est l'Ulrich d'Antonello Mastrangelo, explosif factotum qui s'est fixé pour mission de ramener à Bella son époux schizophrène et volage. C'est aussi lui qui s'est approprié les applaudissements les plus nourris à l'issue du spectacle. On peut penser que ce rôle a été particulièrement bien travaillé, dans la mesure où le répétiteur de cette Chauve-Souris était Luigi Bonino, qui, comme évoqué plus haut, avait été l'interprète d'Ulrich lors de la création de 1979, et demeurait donc le plus qualifié pour assurer la transmission des directives de feu Roland Petit.

On aimerait s'étendre sur quelques personnages secondaires, mais l'exercice est périlleux en l'absence de toute mention sur la feuille de distribution – ce qui est un peu une goujaterie à l'endroit des danseurs concernés. Saluons en tous cas une soubrette pétulante et un maître d'hôtel gouailleur et parisien à souhait – rôle pas si négligeable que cela, puisque c'est Jean-Charles Gil qui le tint en 1979. Reconnaissons également qu'Eleonora Abbagnato et Benjamin Pech ont fait du bon travail pour rehausser le niveau du corps de ballet, alors qu'avant leur prise de fonction, le Ballet de l'Opéra de Rome passait pour une compagnie, sinon de troisième rang, en tout cas loin derrière la Scala. Les ensembles étaient d'une tenue correcte, et la Czardas fut menée avec discipline et entrain.

Soulignons aussi la qualité du travail de l'Orchestre Lamoureux dans la fosse. On n'attendait pas de merveilles d'une phalange autrefois glorieuse, mais dont la splendeur est fanée depuis des décennies, et pourtant, la partition de Strauss a été servie avec vaillance par des cordes très propres et homogènes. On louera aussi la direction enlevée de David Garforth, qui a également assuré les représentations de cette Chauve-Souris à Rome.



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Dernière édition par haydn le Mer Jan 18, 2017 5:33 pm; édité 1 fois
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silvia



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Localisation: rome

MessagePosté le: Lun Jan 16, 2017 2:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

BTW the nomination to the Benois 2016 of Rebecca Bianchi seemed a little too bold indeed. Above all as she was nominated for 'Giselle'. Maybe an excess of sciovinism by the Italian jury member Elisabetta Terabust. Rebecca is nice and delicate, but indeed still a little far from the role of 'prima'. But we have also to consider that Abbagnato had to push the company and giving some important promotion sometimes can be helpful for the ensemble moral.
BTW Haydn, there is some brut wine better than Asti, in Italy. Have you ever tasted Ferrari or Berlucchi? Prosit and cin cin


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rodolphe



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MessagePosté le: Mer Jan 18, 2017 5:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous !

Savez-vous ce que vaut la production de Giselle qui sera donnée au TCE à la fin du mois ? J'hésite un peu à prendre des places, vu le prix... et votre avis sur la qualité de cette troupe/de ce spectacle me serait précieux...

Merci Very Happy


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sophia



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MessagePosté le: Mer Jan 18, 2017 9:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La production n'est pas en cause, c'est une Giselle tout ce qu'il y a de plus traditionnel, et Giselle n'a pas besoin de grands chichis de mise en scène.
Le SPBT fut par le passé une petite compagnie honnête, eu égard à son statut - strictement privé - et aux moyens dont elle disposait. Tout reposait évidemment sur Irina Kolesnikova, qui est/était? une belle étoile, mais on pouvait y découvrir parfois un ou deux jeunes (demi-)solistes talentueux et le corps de ballet se tenait. Mais je crois qu'à force de tourner en continu ou presque, le souffle s'est tari (la dernière fois que je les ai vus, le spectacle était illuminé par la présence de Yana Salenko et Daniil Simkin, mais le reste était pathétique). Donc pour ma part, non, plus maintenant, a fortiori en l'absence d'invités.


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haydn
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Messages: 26512

MessagePosté le: Jeu Jan 19, 2017 6:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La version illustrée de la critique de La Chauve-Souris par le ballet de l'Opéra de Rome en tournée est à présent en ligne sur le site de Dansomanie. Comme la production a été fort chiche avec les photos, je me suis permis un petit clin d'oeil à l'histoire de ce ballet de Roland Petit né à l'Opéra Garnier... de Monte-Carlo pour égayer le texte :



    13 janvier 2017 : La Chauve-Souris (Roland Petit) au Théâtre des Champs-Elysées

      La Chauve-Souris de Roland Petit a été créée le 2 juin 1979 à l'Opéra Garnier de Monte-Carlo, avec une distribution qui réunissait alors, dans les trois rôles principaux, Zizi Jeanmaire (Bella), Denys Ganio (Johann) et Luigi Bonino (Ulrich). A peine six mois après les premières représentations sur la Côte d'Azur, l'ouvrage a été mis à l'affiche, avec la même distribution, du Théâtre des Champs-Elysées. La création fut filmée et diffusée à la télévision, puis publiée en vidéocassette, dans une production signée Franca Squarciapino pour les costumes, et Giulio Coltellacci pour les décors. Si les habits sont demeurés les mêmes, les décors, eux, furent refaits par l'architecte Jean-Michel Wilmotte et cette Chauve-Souris relookée fut captée en 2003 à la Scala de Milan et commercialisée en DVD dans la foulée. La scénographie de Wilmotte s'inspire du style Art Déco (clin d'oeil à l'Opéra de Marseille, la «maison» de Roland Petit?), et s'intègre de ce fait remarquablement bien au Théâtre des Champs-Elysées, au point de donner la sensation d'une continuité entre la salle et la scène. Seules fausses notes, la reproduction racoleuse de la porte à tambour (et de l'enseigne) du célèbre restaurant «Chez Maxim's» et une «batmobile» hippomobile – un fiacre, quoi! – rétive et un peu ridicule.

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rodolphe



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Messages: 25

MessagePosté le: Ven Jan 20, 2017 12:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Sophia pour vos conseils !


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Isabelle dupuys



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Messages: 68

MessagePosté le: Sam Jan 21, 2017 11:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quel plaisir de retrouver ce ballet, un saut dans le passé (pour moi). J'ai moi aussi passé un bon moment malgré les imperfections soulignées par tous. Merci Haydn d'avoir retrouvé la distribution de 1979. Tous ces noms qui virevoltent : Zizi bien sûr mais aussi Evelyne Desutter, Denys Ganio ... Un niveau en progression évidente pour cette compagnie. Bonne suite à eux !


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Mar Jan 24, 2017 9:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un reportage sur La Chauve-souris sur Culture Box.


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26512

MessagePosté le: Ven Fév 10, 2017 1:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce sera sans doute l'un des grands moments de la saison chorégraphique du Théâtre des Champs-Élysées :





    BALLET NATIONAL DE NORVÈGE
    INGRID LORENTZEN
    A SWAN LAKE
    ALEXANDER EKMAN

    29/30/31 MARS | 2017 | 20H

    A SWAN LAKE Création mondiale
    Nouvelle version en un acte
    Version originale créée à Oslo en 2014
    Chorégraphie et décors : Alexander Ekman
    Musique : Mikael Karlsson
    Orchestration : Mikael Karlsson/Michael Atkinson
    Costumes : Henrik Vibskov
    Lumières : Tom Visser
    Vidéo : Todd Rives
    Effets sonores : Mikaël Karlsson et Alexander Ekman
    Avec les Étoiles et le Corps de Ballet du Ballet National de Norvège
    Musique enregistrée

    TARIFS : 15€ - 40€ - 60€ - 78€ - 95 €


      A PROPOS DU SPECTACLE

      En septembre 2014, TranscenDanses ouvrait sa toute première saison (avec une soirée dédiée à Jirì Kylián) et présentait pour la première fois à Paris l’époustouflant Ballet national de Norvège auprès d’un public conquis par la virtuosité de ses danseurs. Forte de cet éclatant succès, et à la pointe de l’innovation, la compagnie à la technique éblouissante revient au Théâtre des Champs-Elysées pour présenter une œuvre visionnaire, A Swan Lake, du chorégraphe prodige Alexander Ekman. Alexander Ekman est un chorégraphe désormais reconnu et recherché pour ce don unique d’allier jeu d’esprit et goût du jeu. Sur une partition du compositeur suédois Mikael Karlsson et des costumes du styliste Henrik Vibskov, son Swan Lake jette un regard nouveau sur le « ballet des ballets ». S’il n’est pas le premier chorégraphe à revisiter le duo Tchaïkovski- Petipa, il y apporte une irrésistible touche personnelle et une audace plus que réjouissante… avec quelques surprises à la clé… Initialement créée à Oslo, c’est une version inédite de A Swan Lake, spécialement adaptée pour TranscenDanses, qui sera présentée au Théâtre des Champs-Elysées.


      NOTES D’INTENTION

      Il y a trois ans, j’ai voulu créer une nouvelle version du célèbre ballet classique Le Lac des Cygnes. Ma volonté était de concevoir un ballet surprenant, inattendu, quelque chose qui nous fasse sortir de nos frontières et de notre zone de confort. Il me fallait trouver une nouvelle voie pour présenter ce fameux ballet. Une idée folle est alors apparue : j’allais faire danser les cygnes sur un vrai lac. Plus facile à dire qu’à faire… Et pourtant, deux ans après, nous y sommes, et le lac émerge enfin au Théâtre des Champs-Elysées. A Swan Lake est une version inédite du ballet, qui n’a jamais été réalisée nulle part ailleurs. Je suis fier de présenter ce travail pour la première fois à Paris dans le cadre de la série TranscenDanses avec le Ballet national de Norvège. J’espère qu’il apportera joie et inspiration aux Parisiens qui assisteront aux représentations.

      Alexander Ekman


      ALEXANDER EKMAN

      Alexander Ekman est né en 1984 à Stockholm, en Suède. Il a été formé à la Royal Swedish Ballet School puis, sa formation achevée, il entre au Royal Swedish Ballet. D’août 2002 à mi-2005, il devient un danseur de premier ordre du Nederlands Dans Theater II («NDT2») de Jirì Kylián. Durant la saison 2005-2006, il danse avec le Cullberg Ballet en Suède où on lui demande rapidement de concevoir deux pièces pour la compagnie. Ekman crée sa première chorégraphie à Stockholm, puis pour le Nederlands Dans Theater, il chorégraphie Workshop en 2004 et 2005, aux Pays-Bas. En novembre 2006, il fait ses débuts de chorégraphe au sein du NDT2 avec la pièce Flockwork qu’il imagine pour ses anciens acolytes. Un an plus tard, en novembre 2007, Alexander Ekman travaille cette fois pour la célèbre Nederlands Dans Theater 1 (NDT1) et crée LAB 15. En 2012, il poursuit cette collaboration avec la création de Left Right Left Right, pièce acclamée par le public et la critique. En 2010, il crée Cacti, qui obtient un succès international et qui est nommé pour trois récompenses : en 2010, pour le prix « Swan » néerlandais, en 2012 pour le « National Dance Award » britannique et pour le prestigieux « Olivier Award ». Œuvre parodique et hilarante, autour de l’aspect prétentieux de la danse, Cacti a été interprétée par plus de 15 compagnies et continue de distraire le public à travers le monde. Durant la saison 2015-2016, Alexander Ekman fait ses débuts avec la compagnie Néerlandaise Introdans, et présente Swingle Sisters, sa pièce chantée créée en 2005, qui avait obtenue d’emblée un succès retentissant et remporté deux prix au Concours chorégraphique international d’Hanovre. Il crée également pour le Ballet de l’Opéra de Dresde, [i]Cow[i], en mars 2016. Alexander Ekman a imaginé de nombreuses pièces de danse pour près de 45 compagnies telles que le Ballet Cullberg, la Compañia Nacional de Danza, le Goteborg Ballet, l’Iceland Dance Company, le Ballet de Bern, le Cedar Lake Contemporary Dance, le Ballet de l’Opéra du Rhin, le Royal Swedish Ballet, la Sydney Dance Company, le Ballet Royal du Danemark, le Ballet de l’Opéra de Vienne ou le Ballet national de Norvège. Il a également collaboré avec le festival Europa Danse et le Festival international de danse d’Athènes. Chorégraphe aux talents multiples, Alexander Ekman réalise fréquemment des films de danse (généralement intégrés au sein de ses chorégraphies) qui sont diffusés sur les chaînes nationales de la télévision suédoise. Il élabore des installations pour différents musées, où les danseurs deviennent objets d’art, et il collabore avec des musiciens de renommée internationale tels qu’Alicia Keys.



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sophia



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MessagePosté le: Jeu Fév 16, 2017 9:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Ballet national du Canada vient d'annoncer sa saison 2017-2018, qui comprendra une tournée en France, au TCE, du 3 au 8 octobre. La troupe se produira dans Nijinsky de John Neumeier.
http://national.ballet.ca/Productions/2017-18-Season/Nijinsky-Paris


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Sam Fév 18, 2017 11:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et voici un petit extrait : https://www.youtube.com/watch?v=XQcpd8hSwHc
Une chance, outre de découvrir la troupe, de revoir Evan McKie ou Svetlana Lunkina.


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tuano



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MessagePosté le: Jeu Mar 23, 2017 4:44 pm    Sujet du message: 2017-2018 TCE Répondre en citant

Au programme de la saison 2017-2018 :

Ballet national du Canada : Nijinsky
du 3 au 8 octobre

Momix
Viva Momix forever
du 24 décembre au 7 janvier

St Petersbourg Ballet Théâtre
Le Lac des cygnes / Paquita / Chopiniana
du 21 au 25 février

LA Dance Project
Yag, Orpheus Highway, Closer
du 21 au 24 avril

Hommage à Ingmar Bergman
du 9 au 11 juin

Le LAAC en scène(s)
le 24 juin

Tanztheater Wuppertal
Nefés
du 2 au 12 juillet


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haydn
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Messages: 26512

MessagePosté le: Sam Mar 25, 2017 1:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Annonce officielle de la saison 2017-2018 au TCE.

Confirmation de toutes les indications données hier par Tuano concernant la danse :

http://2018.theatrechampselysees.fr/saison

Par ailleurs le TCE annonce plusieurs nouveautés concernant la billetterie. Il sera notamment possible de choisir précisément le siège désiré, et un système de bourse d'échange similaire à celui de l'Opéra de Paris sera mis en place à partir du 12 juin 2017.


http://2018.theatrechampselysees.fr/billetterie-infos/reserver-hors-abonnement

http://2018.theatrechampselysees.fr/billetterie-infos/bourse-aux-billets



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haydn
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MessagePosté le: Dim Mar 26, 2017 11:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En prélude au Lac (plus exactement A Swan Lake) d'Alexander Ekman, qui sera donné au TCE à partir du 29 mars 2017, nous avons pu rencontrer le chorégraphe suédois lors d'un point de presse au siège des Productions Albert Sarfati, l'organisateur du spectacle. Alexander Ekman nous parle évidemment de ce Lac pour lequel la scène sera réellement mise sous eau, mais il aborde aussi un peu Play, l'ouvrage qu'il va créer la saison prochaine à l'Opéra de Paris :






    1. Le Lac des cygnes

    L’idée originelle de ce Lac, c’est l’eau. En fait, je voulais une pièce « sur l’eau ». Mais sans la musique de Tchaïkovski. Il y a déjà suffisamment de Lac avec cette musique-là. Et mon Lac, ce n’est pas vraiment Le Lac. C’est plutôt une paraphrase autour du Lac des cygnes. On sait que ce ballet, dans sa version originelle de 1877, a été un échec. Le succès n’est venu que lorsque Petipa a remplacé la chorégraphie de Julius Reisinger par la sienne. Mon Lac, c’est « un Lac à propos du Lac ».

    Mes premiers contacts avec le Lac des cygnes en tant que danseur remontent à ma jeunesse, au Ballet Royal de Suède. J’y dansais un des quatre « petits amis » du Bouffon [dans une version chorégraphiée par Sir Peter Wright, ndlr].

    Pour la musique de mon propre Lac, j’ai commandé une nouvelle partition au compositeur Mikael Karlsson. Dans l’acte I, il y a quelques réminiscences de Tchaïkovski, mais la seconde partie est totalement différente. Au Théâtre des Champs-Élysées, ce sera de la musique enregistrée, mais il y aura tout de même quelques musiciens sur scène – dans l’eau ! – à l’acte II.

    Une seule danseuse sera sur pointes. Autrement, cela devenait trop dangereux. L’eau rendait le sol extrêmement glissant, et on a dû annuler une représentation [au Ballet de Norvège ndlr] car il y avait trop de blessés. Il y a des limites qu’on ne peut pas franchir. Mais c’était un défi assez excitant, et il nous a fallu trouver de nouvelles méthodes de travail.

    Comment les danseurs ont-ils réagi ? En fait, c’est assez formidable de danser dans l’eau, vous devriez essayer ! Les danseurs se sont véritablement défoulés, et l’eau giclait de partout. De vrais enfants ! La profondeur du « lac » n’est que de 5cm, mais cela représente tout de même 6000 litres d’eau à mettre sur le plateau. L’un des problèmes délicats à résoudre était celui des costumes, comme ils devaient résister à l’eau. Ils ont été conçus par Henrik Vibskov, un grand styliste danois, qui a utilisé du néoprène, la matière qui sert habituellement à fabriquer les combinaisons de plongée.

    Dans ce Lac, il n’y a plus d’histoire d’amour, il n’y a même plus véritablement de prince, c’est juste un observateur extérieur. Le Cygne blanc et le Cygne noir sont en quelque sorte le Yin et le Yang. C’est quasiment un ballet abstrait, il n’y a plus vraiment de narration.

    Comment le public a-t-il réagi ? Plutôt bien, [lors de la création à Oslo en avril 2014], tous les billets ont été vendus.

    C’est la première fois que A Swan Lake part en tournée. On me l’avait demandé plusieurs fois déjà, mais jusqu’à présent, j’ai toujours refusé : il faut toute une installation pour inonder le plateau avec l’eau, et il n’est pas du tout évident de trouver une salle où cela est possible. D’ailleurs, l’ouvrage a été conçu « sur mesure » pour la nouvelle salle de l'Opéra d'Oslo.

    A Paris, ce sera une version spécialement adaptée, presque une nouvelle version. La scène du Théâtre des Champs-Élysées est plus petite que celle de l'Opéra d'Oslo, et il était impossible d'y faire entrer l'énorme décor d'origine. Ce A Swan Lake retravaillé sera plus intime, plus personnel. Il sera condensé en un seul acte d'environ une heure vingt. Pour ce qui est de l'eau sur le plateau, on y travaille encore. C'est un vrai défi car il faut que la surface du « lac » soit visible de toutes les places, ou presque.









    2. Réflexions et projets

    - Vous travaillez encore pour le Nederlands Dans Theater ?

    Non, pas pour le moment, mais il y a des projets pour l'avenir.


    - Le NDT c'est un peu votre maison tout de même ?

    Non, ma « maison », c'est Stockholm.


    - Vous y côtoyez Mats Ek ?

    Oui, bien sûr.


    - Vous pensez qu'il va vraiment s'arrêter de créer ?

    Sûrement pas !


    - Et vous, comment vous émancipez-vous d'une « figure tutélaire » telle que celle de Mats Ek ?

    Je ne suis pas dans le culte de la personnalité. Le génie, cela peut être étouffant, paralysant. Je vais le voir en ami. Rien de plus. Cela peut être fatigant de n'être que dans une relation d'admiration, de dévotion. Lui non plus ne voudrait pas de cela.


    - Que pensez-vous justement du Lac de Mats Ek ou de celui de Matthew Bourne ?

    Ils sont très différents. Mais chez Ek, par exemple, je préfère sa Belle au bois dormant. Quand au Lac de Matthew Bourne, je ne le connais pas vraiment.


    - Quel est votre prochain projet ?

    Actuellement, je réalise une sorte d'étude sur la créativité dans le ballet. C'est finalement quelque chose d'assez complexe, la créativité. Cela fait douze ans que je voyage d'une compagnie à l'autre, à chaque fois, je dois m'adapter aux danseurs locaux. Mais je veux absolument tordre le cou au mythe de « l'artiste maudit ». Je suis heureux de pouvoir créer, même si une création a toujours quelque chose d'effrayant. C'est un saut dans l'inconnu. Par exemple, Cacti [créé au NDT en 2010, ndlr] a été un succès en Australie, mais le public – qui trouvait cela sans doute trop moderne – l'a sifflé à Vienne. Mais c'est intéressant de voir des réactions aussi différentes d'un endroit à l'autre.


    - Plusieurs de vos ouvrages – dont Play à l’Opéra en décembre 2017 vont être donnés à Paris. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

    Play, est, comme son titre l’indique, une pièce au sujet du jeu. Jeux d’enfants, jeux d’adultes, où commence et où s’arrête le jeu. Moi-même, enfant, j’adorais jouer, tellement même que lorsque je suis devenu adulte, j’ai continué. Pour moi, Play est une sorte de « reminder ». Les premiers « workshops » vont débuter en avril [2017] avec les danseurs de l'Opéra. La pièce est prévue pour trente-six interprètes. Il y aura aussi des musiciens « live » sur scène, des saxophonistes, des chanteurs de gospel.











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