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Le Lac des cygnes (R. Noureev), ONP, déc 2005 - jan 2006
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Jonquille



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MessagePosté le: Mer Déc 14, 2005 3:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Alors pour vous Tchaikov Hervé Moreau c'est l'homme sans visage ?? Plus sérieusement je l'ai trouvé très expressif hier soir mais ce n'est que mon humble avis et vous avez le droit de ne pas être d'accord. Simplement si vous n'appréciez pas, pour des raisons différentes, Wilfried Romoli et Hervé Moreau on espère que Jean-Guillaume Bart trouvera grâce à vos yeux...
Tous ces danseurs sont de grands artistes qui nous touchent plus ou moins, c'est vrai, mais, par pitié, ne soyons pas trop durs tout de même !


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haydn
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MessagePosté le: Mer Déc 14, 2005 3:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour Louvigné du Dézert.


Mélanie Hurel et Elisabeth Maurin, que vous appréciez beaucoup, sont des danseuses souvent desservies par des salles trop grandes, et pour goûter réllement toute la subtilité de leur jeu et de leur danse, il faut être assez près de la scène, et je vous l'accorde, il y a des places même à Garnier, du côté de la quatrième galerie, où l'on est trop loin pour apprécier convenablement le spectacle. Alors, ne parlons pas de Bastille. Seule solution, s'armer de jumelles... Maintenant, si, en dépit de mauvaises conditions de visibilité, le public demeure enthousiaste, c'est aussi parce que de manière difficilement explicable avec des mots, tel ou tel artiste parvient à transmettre une émotion particulière. C'est certes, comme vous dites, Louvigné du Dézert, un poncif, mais cela correspond malgré tout à une certaine réalité.

Et c'est aussi sans doute lié à un contexte culturel. Au Japon, Karl Paquette ou Hervé Moreau sont de véritables stars, plus connus que certaintes étoiles, et leurs apparitions déchaînent l'enthousiasme des foules, alors qu'ils ne sont pas forcément les "chouchous" du public parisien. A l'inverse, Delphine Moussin, Elisabeth Maurin ou Karin Averty, qui vient aussi de quitter le Corps de Ballet jouissent d'une grande popularité auprès de fans qui se déplacent exprès pour elles.

Les choses sont aussi vraies en dehors de l'Opéra de Paris. Maria Alexandrova, très appréciée en Europe occidentale, n'est pas forcément la plus populaire des danseuses auprès du public moscovite, même si personne ne conteste son immense talent.


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haydn
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Messages: 26569

MessagePosté le: Mer Déc 14, 2005 6:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Suite des photos de la Première (12 décembre 2005



Nathalie Quernet / José Martinez / Myriam Ould-Braham



? / Axel Ibot
? / Eric Monin




Emmanuel Thibault / Dorothée Gilbert



Wilfried Romoli / Nolwenn Daniel / Emmanuel Thibault / Dorothée Gilbert



Nolwenn Daniel



Dorothée Gilbertl



Emmanuel Thibault / Nolwenn Daniel



Emmanuel Thibault / Nolwenn Daniel



José Martinez



Vanessa Legassy


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geneviève



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MessagePosté le: Mer Déc 14, 2005 6:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Excusez moi Haydn mais pour vos 4 garçons, je dirais: en 2ème plan Julien Cozette et Axel Ibot et en 1er plan: Adrien Bodet et Mathias Heymann...mais je peux me tromper!


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haydn
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Messages: 26569

MessagePosté le: Mer Déc 14, 2005 6:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour Eric Monin je suis certainement dans l'erreur. En revanche, je ne reconnais pas Mathias Heymann sur la photo, mais là aussi je peux me tromper...


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Jonquille



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MessagePosté le: Mer Déc 14, 2005 6:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est tout à fait ça, Geneviève !


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haydn
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MessagePosté le: Mer Déc 14, 2005 6:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et une dernière série prise lors de la représentation du 12/12, histoire de nous entraîner aux identifications!



Le Corps de ballet



? / Juliane Mathis



José Martinez



José Martinez



Agnès Letestu


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mathilde



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Localisation: Paris

MessagePosté le: Mer Déc 14, 2005 7:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour moi c'est bien Mathias Heymann.


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rêve d'étoile



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Messages: 48
Localisation: paris

MessagePosté le: Mer Déc 14, 2005 9:56 pm    Sujet du message: merci haydn, jonquille, petite étoile et louvigné du dezert Répondre en citant

merci chers passionnés pour vos explications et vos bons conseils.
bravo pour vos photos
je vous donnerai mes impressions de néophite!!!après mon lac des cygnes du 24 décembre
et comme j'ai beaucoup de questions mais pas forcément sur le lac des cygnes je vais les poser dans une autre partie du forum pour ne plus géner vos commentaires
alors à très bientôt

rêve d'étoile


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haydn
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Messages: 26569

MessagePosté le: Mer Déc 14, 2005 11:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'espère que nous serons à même d'y répondre, Rêve d'étoile!

Pour Geneviève et Mathilde, si vous êtes toutes les deux d'avis qu'il s'agit de Mathias Heymann sur la photo, je présume que cela doit être vrai et que c'est moi qui suis dans l'erreur.


En tout cas, les balletomanes se devaient d'être à l'Opéra Bastille ce soir pour les débuts d'Emilie Cozette, qui a démontré de manière éclatante que le titre de première danseuse qu'elle a conquis, à la surprise générale, lors du concours de décembre 2004, était parfaitement mérité.

C'est peut être ce que l'on appelle "la chance du débutant", mais Mlle Cozette s'est jouée avec une déconcertante facilité de toutes les difficultés techniques du rôle d'Odette / Odile. Tous les équilibres étaient parfaitement tenus, pas un tremblement, et sa danse était lyrique et expressive. Elle a convaincu aussi bien en Cygne blanc qu'en Cygne noir. Jusqu'à présent, je n'avais jamais été un admirateur inconditionnel de Mlle Cozette, mais là, force est de dire : chapeau bas!

La seule infime réserve qu'on pourrait formuler, viendrait d'un maniérisme un peu excessif dans les ports de bras du Cygne blanc, mais c'est vraiment de la critique pour la critique.

Par ailleurs, elle a trouvé en Jean-Guillaume Bart un partenaire qui lui est très bien assorti. M. Bart lui aussi nous a gratifiés d'une danse élégante et expressive, très musicale. Même si certaines réceptions n'étaient pas assurées de manière absolument stable, la manière dont il a su construire son rôle, liant les pas avec rigueur et logique, accompagnant les mouvements avec tout le corps pour leur conférer une cohérence dramaturgique, emporte l'adhésion.

Les autres rôles étaient sensiblement les mêmes que lors de la précédente représentation, avec Karl Paquette en Rothbart, Fanny Fiat, Dorothée Gilbert dans le Pas de trois et Céline Talon interprétant la Mère.

Pour les Petits cygnes, on retrouvait Fanny Fiat, Dorothée Gilbert, Myriam Ould-Braham et Mathilde Froustey, tandis que les quatre Grands cygnes étaient à nouveau dansés par Aurélia Bellet, Laurence Laffon, Vanessa Legassy et Sabrina Mallem.

Dans les danses de caracère, j'ai particulièrement apprécié la Czardas endiablée dont nous ont gratifiés Dorothée Gilbert et Alessio Carbone, tandis que Myriam Ould-Braham et Emmanuel Thibault formaient un duo pétillant de soleil dans la Danse napolitaine, affectant une douce frivolité.

Dans la Danse espagnole, Julien Meyzindi s'est de nouveau illustré par son fort tempérament, son énergie et son excellente technique, en compagnie de la belle Muriel Hallé.

Seule ombre qui planait sur ce très beau spectacle, un orchestre franchement exécrable, qui par moment nous transportait plus du côté des flonflons de la Fête de la bière à Munich que dans les brumes mystérieuses de quelque contrée nordique... Les tempi étaient toujours bien trop lents, et les basses - notamment un tuba terrifiant - ressortaient avec une grande vulgarité. Le Lac des cygnes est pourtant une très belle partition, qui mériterait un peu plus d'égards...




Dernière édition par haydn le Jeu Déc 15, 2005 9:30 am; édité 1 fois
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Jonquille



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MessagePosté le: Jeu Déc 15, 2005 12:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je confirme, Haydn, il s'agit bien de Mathias Heymann. Quant au partenaire de Juliane Mathis sur cette nouvelle série de photos c'est Adrien Bodet.
Je suis d'accord en tous points avec votre critique et surtout je voulais féliciter Emilie Cozette qu a été parfaite d'assurance et de technique et dont l'interprétation des cygnes blanc et noir fut remarquable surtout pour une prise de rôle. Un grand bravo à elle. Et en plus elle est aussi charmante à la ville qu'à la scène.
J'ai trouvé Jean-Guillaume Bart très expressif dans le premier acte, on comprend vraiment bien les tourments du jeune prince et son bonheur de chasser avec sa nouvelle arbalète... Et c'est un partenaire sûr qui a dû bien aider son Odette/Odile.
Sinon je n'avais pas mentionné Céline Talon hier mais je l'ai de nouveau trouvée remarquable dans le rôle de la mère.


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haydn
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Messages: 26569

MessagePosté le: Jeu Déc 15, 2005 1:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une chose encore que j'avais oublié de mentionner, ce sont les fouettés particulièrement bien réussis d'Emilie Cozette. J'avoue avoir été vraiment impressionné aussi par sa maîtrise technique.


En attendant plus, quelques premiers souvenirs en images de cette représentation :


Jean-Guillaume Bart



Céline Talon / Jean-Guillaume Bart



Emilie Cozette / Jean-Guillaume Bart



Emilie Cozette



Emilie Cozette



Emilie Cozette / Karl Paquette



Emilie Cozette / Jean-Guillaume Bart



Emilie Cozette / Corps de ballet


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Tchaikov



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MessagePosté le: Jeu Déc 15, 2005 8:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Hervé moreau n'est pas un danseur sans visage. Je disais cela en général, lorsqu'un danseur danse sans visage il est fade ; je ne disais pas ça d'un danseur de l'opera, au contraire ils dansent très bien et M. Romoli, je l'aime mieux en contemporain qu' en classiqe mais c'est tout. Pour la premiere d'Emilie Cozette, une brillante interpretation je dirais. Elle a été tres bien dans sa prise de rôle et je l'ai beaucoup aimée. Jean-Guillaume Bart avait très mal au pied mais cela ne c'est pas vu sur scène. Je trouve que c'est le meilleur en Prince car il a une tres belle technique, de beaux ports de bras et une belle presence mais M. Martinez est très bien aussi. Je vais voir M. Moreau dimanche et je ne doute pas de lui non plus car il est très beau.


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sophia



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Messages: 22104

MessagePosté le: Jeu Déc 15, 2005 11:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

A mon tour de me joindre au concert de louanges adressées à Emilie Cozette. Pour une prise de rôle, elle a fait montre d'une maîtrise et d'une assurance incroyables, tout en sachant être lyrique et expressive. Non seulement, elle n'a connu aucune baisse de régime, -ce qui pourrait se comprendre, lorsque l'on n'a jamais dansé un rôle de cet envergure dans un ballet aussi long-, mais en plus, elle m'a semblé danser de mieux en mieux au fil des actes. J'ai été particulièrement impressionnée par son sens de la pantomime, dont on avait pu avoir une idée lors du "Pleins Feux", puisqu'elle y avait mimé la scène de la rencontre avec Siegfried avec Christophe Duquenne. Celle-ci est très nette, très lisible, et au-delà de cela, je l'ai trouvée très bonne actrice, faisant bien ressortir dans son jeu la différence entre Odette et Odile. Elle a également su apporter une petite touche personnelle à certaines scènes, comme lors de la séparation avec Siegfried à la fin de l'acte II, ou dans l'acte final où je l'ai trouvée excellente. Elle a évité à la fois le piège du sentimentalisme outrancier en Odette et de la vulgarité agressive en Odile. Tout cela servi par un physique idéal pour ce rôle, ni mégère, ni poupée. Elle formait, qui plus est, avec Jean-Guillaume Bart, un couple très harmonieux et très bien assorti. Ce dernier est pour moi le meilleur Siegfried que l'Opéra de Paris puisse nous offrir, avec José Martinez évidemment. Même si sa technique n'est plus tout à fait ce qu'elle a pu être, -mais il n'y a pas que la technique-, sa danse est si musicale et il impose une telle présence dans ce rôle de Prince que Noureev a voulu ténébreux et mélancolique, que c'est un plaisir permanent que de le voir évoluer.
Quelques mots seulement sur les solistes principaux des deux précédentes représentations que j'ai vues, mais dont je n'ai pas pu parler en temps et en heure: j'ai adoré Agnès Letestu et José Martinez (même si on l'a vu mieux danser, cela reste du très très haut niveau). Cette première a vraiment été pour moi un très grand moment de danse. Jamais on ne pense à l'immense Ulyana Lopatkina ou à d'autres grandes interprètes du rôle d'Odette-Odile. Je crois qu'on peut dire qu'Agnès Letestu tient là son rôle, un rôle auquel elle imprime sa marque avec une grande classe, une superbe technique et un sens dramatique impressionnants. Je ne sais pas si c'est à cause du caractère exceptionnel de cette première, mais la deuxième distribution m'a en revanche un peu déçue. J'aime beaucoup Marie-Agnès Gillot, mais là malheureusement, je n'ai pas été très touchée par son interprétation d'Odette, dont l'expressivité et le lyrisme m'ont semblé parfois un peu exagérés. Quant à Odile, si elle n'est pas forcément une simple "méchante", elle doit montrer une sensualité vénéneuse et une dimension tentatrice que je n'ai pas suffisamment perçues dans son jeu. Certainement, il faudra que je la revoie... Pour ce qui est d'Hervé Moreau, difficile de passer après José Martinez! La danse est absolument impeccable, d'une propreté irréprochable, mais voilà, la musicalité n'est pas là, et pour moi, il ne se passe strictement rien. C'est bien dommage, car le rôle est intéressant et relativement lourd.
Indépendamment des solistes principaux, j'ai été vivement impressionnée par les actes blancs admirablement dansés et je dois aussi le dire aussi, admirablement chorégraphiés. Le dernier acte notamment est une splendeur avec ses figures géométriques qui ne cessent de se déployer et de se métamorphoser. Et impossible de ne pas mentionner pour les féliciter les quatre Petits Cygnes: Fanny Fiat, Myriam Ould-Braham, Mathilde Froustey et Dorothée Gilbert. A chaque représentation, -je les ai toutes vues-, c'est la même perfection formelle que l'on retrouve.
Les scènes de palais sont pour moi là où le bât blesse dans cette version Noureev: décor froid, costumes aux teintes d'automne -à l'image de la mélancolie du Prince certainement- un peu fades, manque de théâtralité. Certes, on y voit de la belle danse: la valse inaugurale, superbe mais un peu interminable, dont les ensembles ne cessent de se rejoindre puis de se décomposer pour se recomposer ensuite, le célèbre pas de trois, la danse des chevaliers, les danses de caractère dans le troisième acte, mais je trouve que l'ensemble manque un peu de liant dramatique et de sens de la fête. Le personnage du Bouffon dans d'autres versions, certes inutile sur un plan dramatique, avait le mérite d'apporter une gaieté, une joie de vivre bien terrestres qui contrastaient avec les passages situés hors du temps, dans les régions éthérées de l'Idéal. Ce n'était pas si stupide que ça! Mais Noureev a choisi de faire des tourments du Prince Siegfried et des relations de celui-ci à l'ambigu Rothbart le centre de son ballet, et la fête ne peut donc qu'être triste et c'est à un banquet un peu "fin-de-siècle" que le spectateur est convié, quand bien même il aurait préféré des agapes un peu plus dionysiaques...
Cela dit, ne faisons pas trop la fine bouche, au risque de tomber dans un pédantisme un peu ridicule Confused ... Dans le pas de trois, évidemment Emmanuel Thibault, qui dansait le soir de la première, est souverain, j'ai beaucoup aimé aussi ce même soir Nolwenn Daniel, dont la danse est mieux assortie à celle de Dorothée Gilbert, que celle de Fanny Fiat, qui dansait aux côtés de cette dernière et d'Alessio Carbone les 13 et 14. Les danses de caractère et plus largement ce que j'appelerais les divertissements du troisième acte ont donné lieu à de belles prestations. J'ai particulièrement apprécié Julien Meyzindi dans la Danse espagnole: il s'affirme comme un vrai danseur de caractère, plein de fougue, et on espère le voir bientôt dans des grands rôles de caractère, comme celui de Basilio dans "Don Quichotte". Dorothée Gilbert et Alessio Carbone dans la Czardas m'ont davantage touchée que dans le Pas de trois, même s'ils y dansent tous les deux très bien; Myriam Ould-Braham (dont on se demande bien ce qu'elle fait dans le corps de ballet, tant on ne voit qu'elle en cygne!) , délicieuse danseuse napolitaine, est tout de même mieux assortie à Emmanuel Thibault qu'à Jérémie Bélingard, que j'aime beaucoup, mais qui est un peu trop massif pour sa frêle silhouette.
Enfin, je signale un aspect de cette version Noureev que j'avais oublié et que j'ai trouvé somptueux, c'est à la fois une trouvaille esthétique et dramatique, en tout cas, elle est géniale: le décor de fond de scène à l'ouverture du ballet, inspiré de quelque tableau à la Caspar-David Friedrich, et que l'on retrouve en écho à la fin avec Rothbart qui s'élève dans les cieux emportant Odette avec lui, face à un Prince solitaire, endormi, rêvant peut-être?...


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22104

MessagePosté le: Jeu Déc 15, 2005 1:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai oublié d'en dire un mot, j'ai vu que Haydn l'avait mentionné, mais c'est vrai, même moi qui suis loin d'être une spécialiste, je m'en suis rendue compte, l'orchestre a été épouvantable hier soir, une véritable honte!!! Jusque-là, les musiciens s'étaient à peu près bien tenus (évidemment, ce n'est pas le Mariinsky dirigé ou non par Gergiev), mais là, catastrophe, une partition magnifique véritablement massacrée à certains moments... Twisted Evil Evil or Very Mad


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